On dirait le sud… et c’est chouette!

1 08 2010

Pour ma première semaine de vacances de l’été 2010, toute la famille est partie dans un village vacances dans la garrigue, à Mejannes Le Clap pour être exact.

Après une dizaine d’heures de route, toujours difficile avec 5 enfants, nous arrivons le samedi a 20h sur les lieux. Comme prévu il fait beau, très beau; le soleil est au rendez vous. C’est vraiment génial ! Le dimanche nous prenons nos marques dans le club, et notamment l’élément clé du club: la piscine. Le vent est assez fort, mais bon rien insupportable. Ce n’est pas un vent chaud du sud qui va refroidir le breton que je suis… par contre les enfants eux sont frigorifiés, mais cela ne les empêche pas de rester dans l’eau.

L’après midi les enfants sont au club, Virginie et moi en profitons pour faire une petite ballade dans la garrigue. Cela me rappelle mon enfance car j’ai eu la chance pendant plusieurs années d’aller dans la région de Montpellier (à Saint Martin de Londres) où mes parents louaient un Mas au milieu de nulle part. La ballade est assez courte mais prometteuse, cela me donne envie d’enfiler mes runnings et de partir… Je vais attendre le lendemain.

Lundi matin, 5h30, je me réveille. Virginie n’est pas très contente de ce réveil quelque peu matinal, mais moi je le suis. Je saute hors du lit, m’habille et pars. Il fait encore sombre, mais déjà, ou plutôt toujours, chaud. Je pars donc pour une sortie trail sûrement physique, car les chemins sont escarpés  et plein de cailloux.  Mejannes est situé sur un plateau ce qui permet de commencer la sortie sans descente ou montée extrême. Je pars tranquillement sur les chemins. Une sortie de 53mn, pour 8.4km. Je me suis un peu perdu,en jetant un petit coup d’œil à GoogleMap sur le téléphone j’ai pu facilement retrouver mon chemin. Je savais que je n’étais pas loin mais sans carte, et sans boussole et sans aucune connaissance du terrain il est facile de se perdre. J’adopte généralement une stratégie relativement simple, que ce soit dans une ville inconnue (Hanoi la semaine dernière) ou les chemins forestiers, je tourne toujours du même coté, ce qui m’assure de faire un boucle. Le risque n’est pas vraiment de me perdre mais plutôt de devoir courir trop longtemps par rapport a mon équipement et mon état physique. La rien de tel, j’ai retrouvé mon chemin très rapidement.

La performance n’a rien d’exceptionnelle, mais quel plaisir de courir dans ces conditions.

Tracé de la sortie:

Profil et HR de la sortie:

Profil Run Mejannes


Jeune CoureurLe soir je coure/trottine avec Malo et Virginie dans le village de Méjannes. Malo a une belle foulée, et Virginie n’a pas de douleur au genou. Tout va bien! J’espère que Virginie va récupérer rapidement car le marathon de La Rochelle va arriver rapidement.

Mardi, je me lève tôt, à 5h, mais je commence la journée par 2 heures de travail: les joies des startups :). Ensuite je pars pour une nouvelle sortie en course à pied. Je pars cette fois vers l’ouest. Le parcours reste plat pas mal de temps. Il fait chaud, trop chaud? Nan! Je suis la pour le beau temps, pas question de se plaindre. Quel plaisir de courir dans ces chemins. Je ne suis pas certain des chemins à prendre, donc après 30mn de course, je fais demi-tour et reviens sur mes pas. Après 1h de course et 9.4 km je rentre à l’appartement et partage le petit déjeuner avec toute la famille, ou l’ami Ricorée m’accueille les bras ouverts.

Je trouve les descentes vraiment plus difficiles que les montées. Les montées il est toujours possible de marcher et de rester efficace, en descente il faut rester très concentré, et les cuisses et genoux travaillent beaucoup.

Tracé de la sortie:

Mardi après midi, Virginie et moi partons pour une petite randonnée avec un groupe. Vraiment pas violent, on s’arrête tout le temps. Le guide est vraiment très sympa, mais trop bavard à mon goût. Les paysages sont très beaux, les explications très intéressantes, mais j’aurais aimé quelque chose d’un peu plus dynamique et moins 3ème age :). J’espère que la randonnée de demain sera un peu plus sportive, elle doit l’être… On verra.

Vue du Col de l'AigleMercredi, journée continue, après avoir déposé les enfants à leur club, Virginie et moi, partons pour 60km de « pilotage » dans les monts Lozère. J’ai beaucoup de mal a suivre notre guide. Je ne suis vraiment pas habitué à conduire dans les routes sinueuses. Après 1h de route nous arrivons au point de départ situé à 1450 mètres. Je cale mon altimètre après avoir regarder la carte et discuter avec le guide. Je vais pouvoir tester la qualité de l’altimètre de ma Polar, car notre guide, Bernard, est équipé pour la montagne. C’est un guide de haute montagne à la retraite. Je sens que la randonnée va être très agréable. Le « personnage »  me plaît déjà, et je sais que Virginie apprécie également ce genre de personne: peau burinée, peu causant, regard sombre et voix rocailleuse, un pur et dur. Il nous explique brièvement le planning de la journée, pas un mot en trop. Nous sommes un groupe de 7 personnes (3 couples et le guide). Ça y est nous sommes partis. Ça commence bien, nous grimpons à travers la nature, le chemin est à peine tracé. Bernard s’arrête de temps en temps pour montrer quelques fleurs en les nommant et citant leur spécificités. Nous montons toujours, je plaisante avec la phrase suivante « ahhh ok, les 400mètres de dénivelé de la sortie sont fait en une seule fois et dès le début ». Les paysages et notamment la flore sont vraiment différents de ce que nous avons autour de nous au village: ici la végétation est plus grande et faite de résineux. L’hiver il y a 2 à 3 mètres de neige où nous sommes, nous marchons en fait « sous » des pistes de ski de fond et de randonnées en raquettes. Cela me donne envie de tester le ski de fond et les balades en raquettes. Encore une nouvelle activité à rajouter à ma longue liste de choses à faire.

BaladeNous marchons pendant 2 heures, en nous arrêtant à plusieurs reprises pour contempler le paysage: Col de l’Aigle et Rocher de l’Aigle, …. Vraiment superbe. Après environ 2 heures de marche nous arrivons au Pic Cassini situé à 1680 mètres point culminant de notre balade. Nous nous arrêtons en haut du ravin de la Levade pour déjeuner, sous un gros bloc de granit. Pour y arriver nous avons traversé un vaste espace fait de bruyères et de morceaux de granit. Si on oublie les pins et les montagnes avoisinantes on pourrait se croire en Bretagne; ici aussi il y a du vent qui empêche les arbres de grandir, mais ici en plus, il y a la neige qui recouvre tout pendant les mois d’hiver.

Après un rapide déjeuner, nous descendons à flan de montagne, sans chemin, sans repère, en tout cas pour moi. Arrivés a 1570 mètres, nous tournons à gauche. Je note l’altitude car je vois Bernard qui regarde régulièrement sa montre, et lui pose la question du « pourquoi ». En fait il recherche un passage dans les bruyères qui est situé à …. 1570 mètres. J’aime cette façon de faire cela me rappelle la navigation en mer… bon l’altitude est moins importante. Je me dis qu’il faut que je fasse un séjour en montagne avec orientation carte/boussole.  J’aime vraiment beaucoup cette marche en dehors des sentiers battus. La semaine prochaine Virginie et moi sommes dans le Jura, je pense que nous allons renouveler l’expérience.

La descente est assez fatigante, comme en course, plus fatigante que la montée, et pourtant nous n’avançons pas très vite. Nous nous retrouvons finalement sur un chemin forestier dans les pins, notre vitesse « augmente ». J’ai l’impression d’être seul au monde. Mais tout à coup, un 4×4 « civil » monte vers nous. Bernard est énervé car cette voie est fermée a toute circulation, à part les gardes forestiers biensur. Il peste dans sa barbichette, puis se calme. Mais nous nous y attardons pas. Nous continuons notre petit bonhomme de chemin. Le retour se fait rapidement même si une des membres de la cordée commence a fatigué.

Après 4h25 de marche, pour 14.3 kilomètre et 390 mètres d’ascension nous voila de retour à la case départ. Quelle superbe sortie!

Tracé de la sortie:

Profil de la sortie:

Profil Monts Lozere

Pont du GardJeudi, journée famille, pas de sport prévu, ou plutôt un sport encore plus éprouvant que le triathlon « occupation des cinq garçons ». Le programme est simple: Pont du Gard et Nimes, avec un pique-nique/baignade dans le Gardon au pied du pont. Nous partons donc vers 10h du matin après un bon petit déjeuner. Les routes sont superbes, même  en voiture.  Lorsque nous arrivons vers le pont, je suis surpris du cadre, il s’agit d’un grand parking avec énormément de touristes. Je garde un souvenir d’enfant du Point du Gard, car j’y suis allé il y a 25 ans, et je me souviens d’un endroit très sauvage. Rien à voir avec ce qui nous attend. La voiture est garée. Nous empruntons de gros chemins bétonnés, et passons devant le centre attrape couillons dont je fais maintenant partie, pour enfin apercevoir le pont. Il y énormément de monde, il n’est plus possible de monter sur les étages supérieurs du pont. Quelle déception! Virginie se moque de moi 🙂 Après avoir traversé le pont nous remontons le Gardon avec l’espoir de trouver un espace avec moins de personnes. Comme souvent avec les hauts lieux touristiques il n’y a pas besoin de trop s’éloigner pour se retrouver au calme. Nous nous installons au bord de la rivière et je me baigne avec les enfants. J’adore! Une petite averse nous sort de l’eau et nous partons pour Nimes. Une belle journée!

Vendredi, dernière journée dans le Sud, nous en profitons pour nous balader un peu et en début d’après midi Virginie et moi allons courir 40 minutes sous le soleil.





Good Running Vietnam

29 07 2010
Casque Aero Vietnamien

Casque Aero Vietnamien

J’ai eu la chance du 12 au 22 juillet d’aller travailler à Hanoi, où eXo possède un bureau, voici un rapide compte rendu de ce séjour.

Une fois n’est pas coutume, je commence par le résumé; le voyage a été:

  • très intéressant du point de vue professionnel
  • très enrichissant d’un point de vue culture
  • très mauvais du point de vue sportif.

Tout d’abord il fait chaud, et humide, c’est « étouffant »; il y a en plus beaucoup de monde, et l’air semble pollué. L’hotel où je dors n’est situé qu’à 800/1000 mètres du bureau; je vais au travail à pied et j’arrive trempé de sueur. Je n’ose pas imaginer courir dans cet environnement. Le deuxième jour, il pleut énormément, les rues sont inondées. Il y a de l’eau jusqu’à mi-cuisse; très impressionnant. Mais après quelques heures l’eau est totalement évacuée. Dans la semaine je n’ai pas le temps de faire du tourisme; mais je profite bien des soirées, restaurants, bars, sympa avec les collègues locaux et expatriés.

Ces soirées impactent fortement mon « entraînement », je ne suis pas habitué à me coucher si tard ce qui fait que je n’ai pas le courage de me lever tôt pour nager/courir. Le jeudi matin j’arrive à me plonger dans la piscine de l’hôtel, une belle piscine de 25mètres, envahie par les familles dès 6h30…  La piscine est une piscine « sportive », mais elle ressemble plus à une grande pataugeoire. Je nage 30mn en slalomant parmi les gens. Pas très intense comme sortie, mais bon c’est déjà ca!

Hanoi 2010Le week end arrive; Samedi matin je retourne à la piscine pour une sortie de 30mn. Je profite du Dimanche matin pour aller courir, aie aie aie! Il fait vraiment très chaud et humide. Au bout de 200mètres mon coeur bat déja très vite et j’ai un peu de mal à trouver un rythme de respiration tranquille. Courir dans un lieu inconnu est un grand plaisir, je quitte les grandes avenues bondées pour prendre de minuscules ruelles. Je me perds dans les méandres de la ville. Les personnes que je croisent me regardent de façon dubitative; il ne doit pas souvent avoir de coureur dans ce quartier. Il est vrai que ce n’est pas l’endroit le plus agréable, sauf qu’il me permet de « visiter » un  peu la ville. Non seulement l’air est chaud, mais aussi poussiéreux, mais en plus de nombreuse odeurs (parfums?) se mélangent: eau sale, fumées, cuisine,… : très étonnant! J’adore. Je ne sais pas trop ou je suis, je retrouve une grande avenue, je remonte le flux de motos, voitures à contre courant. C’est très bruyant, moteurs, klaxon: très fatigant. Il faut rester sur ses gardes tout le temps, il n’y a pas de trottoirs, et lorsqu’il y en a ils sont remplis de motos garées en épis. La moto est reine, le piéton n’est rien. Coté sportif, je souffre, la chaleur, l’humidité, la pollution sont éprouvantes. Je rejoins finalement l’hôtel et saute sous ma douche avec grand plaisir. C’est donc avec grande difficulté que j’ai couru 32mn pour 5.4km.

Parcours:

Samedi et Dimanche, Benjamin, mon collègue Parisien, et moi marchons dans les quartiers touristiques et j’en profite pour faire quelques achats « souvenirs » pour les enfants et Virginie. Le bruit et la chaleur m’épuisent. C’est avec plaisir que je retrouve ma chambre d’hotel le soir.

La deuxième semaine, trop de travail,  réunions tardives, les sorties et l’accumulation de la fatigue, ne me permettent pas de me reposer assez pour ajouter des entraînements.

Ces 10 jours au Vietnam n’ont vraiment pas été très intéressants coté sports, mais très importants coté professionnel. Le Jeudi soir je rentre en France pour me préparer pour 3 semaines de vacances « sportives » … en tout cas je l’espère.





Un mois de juin très difficile

7 07 2010

Pour ce mois de juin je m’étais fixé quelques objectifs important: le triathlon longue distance de Sireuil (le 13) et le raid 56km du Golfe du Morbihan (le 26). Je n’ai pas terminé ces deux épreuves.

Pour le triathlon j’ai craqué au 16ème kilomètre de la course à pied, il ne me restait que quatre kilomètres à faire. J’étais tellement mal que je les ai fait dans la camionnette médicale.
Pour le raid j’ai cour 33 kilomètres et j’ai décidé d’arrêter pour ne pas finir une nouvelle fois dans une tente médicale. Bon l’analyse est simple: je ne suis pas encore prêt a faire du long.

Cela fait maintenant plusieurs semaines que ces courses ont eu lieu, me laissant le temps d’analyser ces échecs. Les conclusions sont, et oui je vais enfoncer des portes ouvertes : manque d’entraînement/préparation et manque de motivation. Les deux sont liés.

Concernant l’entraînement: j’ai tout faux! Pas de qualitatif, pas de quantitatif. Mon entraînement n’est pas du tout structuré. J’ai laissé ma vie professionnel chambouler mon entrainement. Ceci est tout a fait normal, mon métier c’est l’informatique et non pas le triathlon. Cela dit si je me concentre sur la création d’un plan d’entraînement structuré, il est plus « difficile » de sortir du cadre.

Concernant la motivation: je n’avais pas la « hargne ». Je suis breton, donc têtu! D’habitude je m’accroche à mes objectifs et il est très difficile de me faire changer d’avis. Durant les courses que j’ai fait dans le passé, sans remonter trop loin, par exemple le Marathon de La Rochelle en décembre dernier je n’ai pas abandonné! J’ai marché les 7 dernier kilomètres pour finir la course. Il n’était pas question de laisser tomber. Pourquoi durant dernières courses ai-je laissé tomber? D’une part physiquement j’ai craqué; mais je pense qu’avec la « gniac » j’aurais pu terminer (au moins le raid en marchant/trottinant après un long repos près d’un ravitaillement).

Une nouvelle fois, pourquoi ai-je craqué? Je pense que la réponse est également lié à l’entraînement. Je n’ai pas assez donné de moi durant les entraînements pour m’obliger à avoir un « retour sur investissement » qui se concrétise par le franchissement de la ligne d’arrivée.

Comment éviter d’avoir de nouveaux échecs pour mes prochaines courses? (Quiberon, Marathon de Nantes, …)
La réponse est super simple: me concentrer sur mon entraînement et me fixer des objectifs principaux (2 par an) et des courses « plaisirs » ou préparatoires entre ces objectifs.

Je vais donc profiter de mes vacances qui arrivent début aout pour me construire un plan d’entraînement précis pour les objectifs suivants: le marathon de la Rochelle en décembre, et le raid de 56km de l’année prochaine. Il faut ensuite que je me force a tenir ce plan indépendamment de mes contraintes professionnelles. Il faut que je balance ma vie professionnelle et ma vie sportive.

Je pars ce week end pour un voyage d’affaire au Vietnam, à Hanoi. Cela commence mal. Il est généralement difficile de rester « sérieux » lors des voyages. Je vais donc me préparer un entraînement à base de course à pied et PPG, et m’y tenir.

Il n’est pas question de repartir sur une saison aussi catastrophique. Je ne veux pas non plus me limiter au court, car ce qui m’excite est le long!





Compte Rendu : Triathlon Courte Distance de Laval

16 06 2010

Dimanche 30 mai.

Et voila, me voici à quelques heures de mon premier triathlon depuis 5 ans (l’Ironman de Floride 2005). Le rituel du triathlète a commencé la veille au soir. Une préparation minutieuse, en listant tous les objets nécessaire pour une bonne course. Certaines choses sont évidentes: vélo, vêtements,… mais il y a des choses toutes aussi importantes mais qu’il est facile d’oublier: combinaison, chaussures de vélo, casque. Un oubli et la course devient vite un calvaire, voir même une disqualification.

Je suis prêt à partir. J’attends Pierrick qui dois me rejoindre à la maison pour co-voiturer jusqu’à Laval. Nous chargeons la voiture, un vélo sur le toit, un vélo dans le coffre, les sacs en vrac dans la voiture. Il est 10h, nous partons. Je suis assez stressé, première course depuis 5 ans, je ne me sens pas prêt, et j’ai peur de finir dernier. J’ai beau me dire que ce n’est pas important, je n’aime pas trop l’idée de courir avec la voiture balai. Il faut bien un dernier, mais je n’ai pas envie que ce soit moi. Pourquoi cette crainte? Comme je viens de le dire, je ne me sens pas prêt, tout particulièrement en vélo; mais aussi et surtout les courses sont moins grandes qu’en Californie. La plupart des courses que j’ai faites aux US comptaient entre 800 et 1500 participants, alors qu’à Laval nous serons au maximum 200. C’est super, mais je ne peux pas m’empêcher que le niveau moyen d’une course est plus élevé.

Après 2 heures de route nous voila à Laval. Nous apercevons les coureurs du sprint qui terminent leur course. Je suis heureux d’être la. Je gare la voiture et nous marchons vers la zone de transition. Il n’est pas encore possible de retirer les dossards. J’aperçois et salue quelques athlètes du TCN. Nous partons déjeuner. Je n’ai rien prévu pour bien préparer la course du point de vue de la nutrition. Je prends un sandwich “jambon/emmental”; pas très pro :). Il est 12h30, le bureau des inscriptions/dossards est maintenant ouvert, me voici avec le numéro 144. Il y a environ 10 participants du Triathlon Club Nantais (TCN).

Pierrick et moi repartons vers la voiture pour terminer la préparation du matériel et effectuer une petite sortie vélo. Nous quittons le parking, et roulons le long de la Mayenne, bon revêtement, route plate; après quelques kilomètre le profile de la route change, des petites cotes, goudron de moins bonne qualité. Et ce n’est que le début! Apres environ 6 kilomètres je fais demi-tour, au sommet d’une des bosses que nous allons monter 2 fois pendant la course. Je rentre doucement vers la voiture, je sais maintenant que je vais vraiment souffrir sur le parcours vélo… Dur dur car le vélo était la discipline dans laquelle je gagnais des places.

Ca y est le parc à vélo est ouvert, je prends mes affaires et vais me dirige vers ma place. Les organisateurs ont donné les numéros de dossard par club, ce qui permet d’être en groupe. Je range mes petites affaires, vérifie une nouvelle fois qu’il ne manque rien. Je pars courir quelques minutes. Je reviens vers le parc à vélo et me glisse dans la combinaison. Aie Aie Aie! Je suis encore trop gros, j’ai un peu de mal à rentrer dans la combi. Je dois être le seul à avoir une combinaison sans manche, mais je

Après un rapide briefing, le troupeau marche vers la Mayenne. Je descends doucement dans l’eau. Un peu froide mais je n’ai aucune difficulté à rentrer dans l’eau. Je rejoins le paquet. Nous nous alignons tous sous la ligne qui est représentée par un corde tendue au dessus de l’eau. Un coup de trompe? un coup de canon? Je ne sais pas. Nous partons tous. Me voila pris dans le flot de nageur et à contre courant. Je prends des coups, j’en donne. J’ai oublié à quel point la natation est physique. Je me dis que ce la va se calmer après quelques minutes. Mais non ! Je me retrouve toujours avec des personnes qui s’appuient sur mes jambes, me donnent des coups sur les bras, mains, tête. Mais bon pas d’inquiétude je fais pareil ! Le seul petit problème : c’est très fatigant. Je suis impatient de faire demi tour, pour nager avec le courant et non plus contre le courant. Bon voila la bouée est passée, difficilement. Je n’ai pas réussi à attraper le sillage d’un athlète, je n’arrive pas à nager droit. Je ne suis pas fatigué mais j’ai du mal à prendre du plaisir. Je décide donc de me concentrer sur la technique, ralentir le nombre de coups de bras, chercher la glisse. Je retrouve un peu de confort, et cela me repose. Cela dit, le parcours me parait vraiment long. Je repasse sous la ligne de départ, mais cette fois avec le courant, elle passe vite. J’aperçois malgré ma myopie -je n’ai pas encore commandé des lentilles- dernier pont que nous devons passer. Je me prends toujours des coups. Ca y est le pont est juste devant moi, il y a une bouée juste devant, je pense comme la personne qui me précède qu’il s’agit du point de passage. Je commence à faire demi tour, mais ce n’est pas bonne route. Un kayakiste nous indique qu’il faut contourner le pont. “Ahhhh merde !”, je ne m’énerve pas, et contourne le pied du pont. Je ne comprends pas trop pourquoi l’organisation a mis une bouée à cet endroit. Cela ne change pas grand chose pour moi. Ca y est je vois la zone de sortie d’eau. Je sors, j’essaie de courir, je suis trop fatigué; ou plutôt je n’arrive pas a retrouver mon équilibre assez rapidement. Drôle de sensation. Je trottine jusqu’à mon vélo. Je prends tout mon temps. Je m’aperçois que tous les athlètes du TCN sont déjà partis. La sortie du parc à vélo n’est pas top. Il faut courir sur des gravillons et cela pendant plus de 100 mètres. Etant de nouveau débutant en triathlon , je ne cherche pas à améliorer mes temps de passage en dans les transitions en installant les chaussures sur le vélo. Je trottine donc les chaussures de vélo aux pieds Et hop; je me pose sur ma selle.

Ca y est me voila dans ma partie favorite du triathlon: le vélo. Je prends la position aéro, pédale de façon rapide (85/90 tours par minute), cela permet de ne pas trop forcer musculairement. Je roule à 29-30 kph, sans trop faire monter mon rythme cardiaque. La première bosse arrive; je ralentis énormément. Je me concentre sur mon rythme de pédalage. Et la boom! Une personne me double, puis deux… puis… j’arrête de compter. C’est déprimant. Je me rends compte que je n’ai vraiment pas le niveau en vélo. Sur le plat je reste assez à l’aise mais à la moindre cote c’est catastrophique. Dans la première grande descente, je n’ose pas accélérer, mais je le laisse descendre doucement sans pousser sur les pédales. Suite à mon “incident” durant Wildflower 2005, je n’ose plus attaquer dans les descentes. Dommage, avec mon poids je suis avantagé :). La deuxième bosse est devant moi, elle parait encore plus difficile que la première. Je prends mon rythme, et continue de me faire passer par d’autres athlètes. Ca y est, la bosse est derrière moi. Et dire qu’il faut le faire deux fois… Bon maintenant le plus dur est passé, à non c’est pas totalement vrai, me voici donc dans un faux plat montant avec un vent de face très. Il m’est impossible de vraiment accélérer sans me mettre dans le rouge. Puisque depuis le début de cette boucle le parcours monte, il va bien falloir redescendre. Ca y est, je peux accélérer. Je suis content de voir que dès que je suis sur le plat je retrouve des jambes et j’arrête enfin de me faire doubler. L’entrée dans Changé, est difficile avec des ralentisseurs assez dangereux. Par contre le retour vers le centre de Laval est vraiment super, portion très roulante. Je suis à fond, 35, 40,42 km/h. Mais bon j’explose mon cardio :). J’aperçois Virginie sur le bord de la route, elle me donne la pèche.  Premier tour terminé, je repars vers les bosses, et de nouveau je me fais passer. C’est dur, il faut vraiment que je perde du poids. Je ne vais pas de nouveau raconter le calvaire des montées et du faux plat, car c’est vraiment dur de se faire passer par autant de monde. Me voila de nouveau dans la portion rapide du parcours, j’accélère, et descends à fond. J’ai doublé quelques athlètes dans cette portion 4 ou 5 maxi, qui je pense vont sûrement me doubler en course à pied.

Je termine mon deuxième tour, et rentre dans le parc à vélo. Je trottine avec mes chaussures aux pieds… Je marche en fait je suis trop fatigué. Je prends le temps de m’hydrater, manger avant de partir à pied. Virginie est la et me soutiens, j’en ai besoin car j’appréhende vraiment cette partie.

Je pars doucement, les jambes sont lourdes. Les 10 km vont être longs. Je cours tranquillement, sans me préoccuper ni de ma vitesse, ni de mes pulsations. Je me fais doubler par des personnes que j’ai passé en vélo. C’est dur ! Bon je me concentre sur ma foulée. Je me fais passer par quelques triathletes du TCN, qui m’encouragent. Le parcours est agréable, plat, en plein centre ville avec de nombreux spectateurs. Il y a moins de personnes à me doubler. Il ne faut pas que je ralentisse. Le premier tour se passe très bien. Je ne suis pas rapide mais je me sens bien. Virginie m’encourage lors que je passe le premier tour. Je commence à avoir mal au ventre. Je m’arrête au ravitaillement pour boire un peu d’eau et me rafraîchir. J’essaie de tenir pour ne pas ralentir. Sur le parcours il y a un aller retour, ce qui me permet de voir mes poursuivants. J’en vois quelques un qui sont proches, et ont l’air plus rapide que moi.. ce qui n’est pas dur. Je vais essayer de tenir. J’entame le 3eme tour, avec des maux de ventre. J’entends des foulées derrière moi, puisque c’est mon dernier tour il s;agit nécessairement d’un des poursuivant que j’avais juste derrière moi. Je n’arrive pas à accélérer, ce dernier tour va être long. J’avance doucement. D’autres personnes me doublent. Je termine enfin la course, quel plaisir. Je ne veux pas trop analyser la performance, car j’ai perdu des places sur le vélo mais aussi sur la course à pied. Par le passé en vélo je passais pas mal de monde et en course à pied j’arrivais à me maintenir. J’espère d’ici quelques mois j’aurais, pour la saison 2011 je serais plus performant.

Résumé:

  • Durée totale :  2h 43mn 40s  (équivalent à mon premier CD en 2003 😦 )
    • Natation: 31mn 22
    • Vélo: 1h 20mn 02s
    • Course à pied: 52mn 16s




Une fin de semaine très agréable

19 05 2010

Mercredi 12 mai
Journée de “repos”…. d’un point de vue sportif c’est certain, mais très fatigante professionnellement. Je rentre à la maison vers 1h du matin. Pas top pour profiter sportivement du jeudi de l’Ascension.

Jeudi 13 mai

Après une petite grâce matinée pour récupérer de la journée d’hier, Virginie et moi partons courir. Nous sommes très fatigués, et n’avançons pas très vite. Heureusement que Virginie est avec moi car je ne pense pas que j’aurais trouvé la motivation pour rester 1 heure sur la route. Les sensation ne sont vraiment pas bonnes. C’est avec plaisir que je vois la maison arriver.

Pourquoi? je pense que c’est très simple: nous sommes fatigués, de notre marathon et de la vie de folie que nous menons.
Je dois travailler, pas le courage, je préfère remplacer les quelques heures de boulot prévues par du repos (sieste, série TV: Heroes Saison 3)

Après quelques heures de repos, je pars à 17h pour une sortie vélo. Wow ! Je me sens bien! Je ne pousse pas mais j’ai de bien meilleures jambes que ce matin. La ballade est très sympa. Sortie très douce, cadence élevée pendant 1h52.

Résumé des sorties

  • Course à pied
    • 1h00mn
    • 8.8 km
    • 6:51 mn/km
    • 140 bpm
    • 706 kcal
  • Vélo
    • 1h52mn
    • 47.6 km
    • 25.3 km/h
    • 131 bpm
    • 1173 kcal

Finalement un bonne journée!

Vendredi 14 mai

Une autre journée de repos… pas le temps de faire du sport. heu… il ne faut pas dire pas le temps, il est toujours possible de trouver 30mn pour s’entraîner. Je me permets donc de  changer: “pas l’envie de faire du sport”. Et oui il y a des jours comme ca.

Samedi 15 mai

Le matin commence comme souvent le samedi par un entraînement de natation. Les sessions sont simple: (10x50m) à faire 5 fois avec un repos de plus en plus long. L’idée est de garder le même tempo tout au long de la session (donc d’allonger le temps de repos 5,10,15 secondes). J’ai du raccourcir l’entraînement pour rentrer à la maison.

L’après midi, après acheter chez Franger Cycles, la vis pour le pédalier de mon Felt, je pars pour un entraînement de course à pied. L’objectif de la journée: 15km, en testant une nouvelle boisson énergétique et mes tablettes de sel.
Je me sens très bien, mes jambes sont légères et tournent bien. Très agréable! 15k à 5:26mn/km -si mon GPS est précis- Vraiment très bon.

J’ai bu 0.5 d’ Ergysport et 3 SaltStick…. Il semblerait que j’ai enfin trouvé la nutrition qui correspond à mon corps. Je vais de nouveau tester cela demain lors de la sortie vélo.

Résumé

  • Natation
    • 45 mn
    • 2.3 km
  • Course à pied
    • 1h21mn
    • 15 km
    • 5:26 mn/km
    • 140 bpm
    • 954 kcal

Je suis impressionné -et surpris- par ma session de course à pied… en la comparant à celle de jeudi.

Dimanche 16 mai

Me voila prêt à 9h, devant la piscine des Gloriettes. Une douzaine de membres du TCN sont sur le départ. Il y a un peu moins de monde que d’habitude car plusieurs athlètes ont participé ou participent à une compétion. (Sprint de Noirmoutier le samedi, ou sprint/courte distance de Dinan).

Il fait relativement frais (8-10 degrés), mais le ciel est bleu. Nous sommes chanceux, les prévisions étaient catastrophiques. Nous partons tranquillement (27/28km/h) je suis au milieu du paquet. Arrgh! Je n’aime vraiment pas pédaler en peloton. Je ne me sens pas à l’aise. Je n’ai vraiment pas âme d’un cycliste. Je suis très très attentif, trop, je suis quelque peu contracté sur mon guidon. Il faut que je me décontracte car mes épaules et mains vont fatigué. C’est d’ailleurs étonnant cette tension, car je n’ai jamais eu de problème en vélo. La seule fois ou j’ai eu un “accident” c’est lors de la grande descende de Wilfdlower 1/2 Ironman triathlon en 2005 ou mon vélo s’est mis à guidonner (mon compteur indiquait 90km/h…).

Je me décontracte, après quelques kilomètres,une fois sortie de Nantes. Nous sommes Sud Loire, plus à l’ouest par rapport à mes sorties habituelles. Très sympa. J’ai attaché mon SaltStick sur mon cadre, quelques personnes sont étonnées. J’explique mon besoin de “sel” mais aussi le fonctionnement de ce petit gadget. Il est vrai que le distributeur de pilule est vraiment très pratique.

Je suis parti avec 1.25 litre d’Ergysport et 6 capsule de sel. Je bois régulièrement (environ 1 gorgée toutes les 5/7 minutes) et prends ma première capsule au bout de 40mn. Après 1h45 de ballade je me sens bien, pas de fatigue. D’ailleurs je pousse un peu plus sur les sections planes (35-40km/h). Ca fait du bien de retrouver un peu de puissance. Mon coeur monte un peu trop (165/170) mais quel plaisir! Et encore je suis sur mon vélo de route: mauvaise position aéro, moins de puissance. Les quelques accélération ont été courte -5mn max- mais très agréables.

Nous arrivons finalement au Bac du Pelerin pour traverser la Loire. 10/15mn de repos. Nous sommes environs à 10km de la piscine. Le groupe rentre tranquillement avec le vent dans le dos. Une bonne façon de récupérer avant la course à pied. J’en profite pour faire quelques exercices: haute fréquence de pédalage (110tpm), pédalage à une jambe…

Le groupe éclate un peu en arrivant dans le centre de Nantes… Pour ma part je range le vélo dans le coffre de la voiture, enfile mes chaussure… et hop part pour une courte sortie à pied. Je n’ai pas pris le temps de regarder le nombre de kilomètres parcourus en vélo, mais nous avons pédalé pendant 3h01mn. Je ne sents pas de fatigue – pas de fatigue “anomale”- Ahhh je suis vraiment content, car je pense vraiment que la nouvelle boisson et les tablettes me permettent enfin de retrouver un peu d’endurance.

Je coure sans regarder ma montre, juste aux sensations. Je me base sur ma respiration. Je suis sur l’Ile de Nantes, je prends les 3 derniers kilomètres du marathon.Je me souviens que je n’étais vraiment pas très en forme il y a 2 semaines. Rien à voir avec ma forme du moment. Je ralentis un peu car je m’essouffle, le vent de face me fatigue. Ca y est j’ai le vent dans le dos. Je passe sur le pont Anne de Bretagne sans trop ralentir.

Voila, c’est fini: 19mn, 3.9km… Hmm je suis qd meme surpris par cette performance; car si mon GPS est précis j’ai couru à 5:03mn/km à 144bpm de moyenne. Je ne sais pas si c’est   exact mais je garde ca! Car “C’est bon pour le moral… C’est bon bon!”; oui je sais mes références musicales sont souvent médiocres. N’est-ce pas Virginie?

Résumé

  • Vélo
    • 3h01mn
    • 83.4 km
    • 27.6 km/h (sans prendre en compte les arrêts)
    • 122 bpm
    • 1681 kcal
  • Course à pied
    • 19:42mn
    • 3.9 km
    • 5:03 mn/km
    • 144 bpm

Pour faire simple: très bonne journée; assez fatigante, j’ai du faire une sieste d’environ 1h dans l’après midi pour bien récupérer.





Nouvelles chaussures, Nouvelles Sensations.. oui j’ai pris mon pied!

14 05 2010

Mardi 11 mai; après une journée de travail assez longue je pars courir à 20heures. Je chausse mes nouvelles Mizuno.

Mes quoi? mes Mizuno Wave Ultima, mes chaussures de running. En fait j’en suis à ma troisième paire en 1 an. J’ai mis pas mal de temps à trouver la bonne paire de chaussures. En Californie j’ai couru pendant 4 ans avec des Brooks, que je trouve plus difficelement en France, je suis donc parti à la recherche de nouvelles chaussure… Endurance Shop de Nantes m’a vraiment bien conseillé et aidé à trouver chaussure correspondant a mon gabarit et mon type de foulée. Les Wave Ultima sont vraiment très bonnes. Virginie, coure elle aussi avec des Mizuno, des Wave Rider si je me souviens bien. Leur seul défaut elles s’affaissent un peu rapidement (à mon goût.). Je change donc de paire lorsque je trouve que le maintien et la semelle ne retiennent plus assez mon pied… Il était temps. D’ailleurs j’aurais du changé 3/4 semaines avant le marathon, pour courir dans des chaussures plus confortables.
Me voila bien installé dans mes nouvelles chaussures, quelle différence ! Il était vraiment grand temps de changer. Je pars sans objectif particulier, pas le temps, ou l’envie de regarder le contenu du plan d’entraînement de Rodolphe le coach du TCN. Je sais que demain mercredi c’est jour de repos, ca tombe très bien je dois aller passer la journée sur Paris et ne serais pas de retour sur Nantes avant 22/23heures. Je pars pour mon parcours de 10km habituel. Autant en vélo j’essaie de varier les parcours, je m’aperçois qu’en course à pied j’aime avoir mes repères, et donc prend la plupart du temps le même chemin. Je décide de ne pas regarder ma montre, une sortie « pure » tout aux sensations.
Je me sens bien, mes pieds dans mes nouveaux chaussons de course. Tout est différent l’accroche de la semelle sur le bitume, le maintien latéral du pied, et bien entendu, l’amorti de la semelle. Partie assez importante pour moi car avec mes 92/93 kg et une attaque située sur le talon/milieu du pied il me faut je pense pas mal d’amorti pour éviter les blessures.  Il est vrai qu’il y a tout un mouvement autour de la course pieds nus, je trouve ça intéressant mais je n’arrive pas a modifier ma foulée pour atterrir sur l’avant du pied et donc me servir de l’amorti naturel de la jambe; et après tout je ne suis meme pas certain que ce soit meilleur pour moi. Je n’ai jusqu’ici jamais été blessé, n’ai pas de problème articulaire ou musculaire, tout en étant en surpoids!
Me voici à peu près à la moitié du parcours, je ne peux m’empêcher de regarder ma montre, car je me sens vraiment bien et ai l’impression de pas trop mal courir. Effectivement ma montre affiche 27mn, alors que par le passé je suis plutôt à 29/30mn. Je continu mon petit bonhomme de chemin, très content de cette sortie.
Cet entraînement me fait le plus grand bien, je suis arrivé à la maison assez fatigué, tendu un peu sur les nerfs. Virginie n’a d’ailleurs pas manqué de me le faire savoir. Et après 30mn d’exercice au plein air me voici calmé.
La seconde partie du parcours est ma préférée, une petite route boisée, très calme sans voiture et sans bruit. Me voici de retour dans le village, il ne me reste que 2 kilomètres à faire… J’hésite à prolonger la sortie, mais ne préfère pas.
Je rentre donc à la maison: 10km en 55mn, et reposé. Reposé car une bonne séance permet vraiment d’évacuer le stress de la journée  -que ce soit le stress « mental » ou « physique » (mauvaise posture, conduite, …-
Lorsque je discute avec des collègues je mets souvent en avant les bienfaits du sports en insistant tout autant sur le coté physique que mental. Un très bon moyen pour équilibrer ma vie personnelle et professionnelle -chose que j’ai beaucoup de mal à faire selon Virginie- Et je ne pense pas que mon travail en pâtisse bien au contraire – autre sujet… autre post-

Résume de la sortie:
  • 55:13 mn

  • 10 km

  • 5:31 mn/km

  • 145bpm

  • 693kcal






    Un début de journée difficile… et une fin très agréable

    12 05 2010
    Samedi 8 Mai 2010.
    Jour férié, la piscine n’est pas ouverte. Je décide donc de partir tot sur la route pour une sortie vélo. Je pars vers 7h30, sur mon Felt S22. Il fait froid, j’éspère me réchauffer rapidement. Après 25mn je m’aperçois qu’il manque une vis sur mon pédalier… Il s’agit de la vis qui fixe la manivelle sur le pédalier, un élément important non? Je décide de faire demi tour pour ne pas abîmer le pédalier. Me voilà de retour à la maison après à peine 50mn d’entraînement, je suis frigorifié, le crachin m’a vraiment refroidi. Je préfère en rester la, car je ne me sens pas repartir pour 2 heures…
    En fin d’après midi je pars de nouveau sur la route mais cette fois avec mon  vélo de route. Il fait bien plus doux ce que ce matin. Je roule tranquillement pendant un 2 heures, 57km au compteur. Je pose le vélo, enfile mes chaussures de course à pied et pars pour un footing autour de la maison.
    Je suis agréablement surpris par les sensations, je n’ai pas les jambes molles, pas de douleur. Je ne cours pas très vite mais je me sens bien. Je cours pendant 25mn sans difficulté.
    Cela fait plaisir de retrouvé des sensations de triathlète, surtout à quelques semaines de ma première course.
    Il faut maintenant que je trouve une vis pour réparer mon vélo de contre la montre. Je ne sais pas quels sont les distributeurs/revendeurs FullSpeadAhead(FSA). Je commence ma quête en envoyant des mails à plusieurs magasins.




    Analyse de la course et de mon « échec »….

    12 05 2010

    Voila quatre jours que le marathon de Nantes est passé. J’ai pris le temps de nager, récupération active, mardi. Il est maintenant important de regarder derrière pour préparer les prochaines courses: Triathlon de Laval le 30 mai (CD), Triathlon de Sirueil le 13 juin (MD) et le raid du golfe le 26 juin (56km à pied)…Est-ce trop? Trop de courses non,  trop proches les unes des autres, peut être, mais je vais faire attention à ne pas me blesser.

    Pour espérer finir ces courses, notamment les longues, il faut que j’analyse en détail mon “échec” de dimanche dernier. Je me suis aperçu en nettoyant mon sac à dos que je n’avais en fait que très peu bu (0.5litre max) – plus les ravitaillements. Premier analyse: il faut que je boive plus (boisson d’effort). Il faut que je trouve un moyen de mesurer ce que je bois. Lors de mes précédentes courses longues -2004/2005 et oui ca date un peu- j’avais pris l’habitude de m’hydrater de façon régulière: 2 à 3 gorgées toutes les 10mn. Je vais donc reprendre cette habitude.

    Lors de derniers efforts longs: le marathon de Nantes et la sortie vélo de 4h , j’ai eu l’impression de bien m’alimenter: une barre toutes les heures (pâte d’amande ou de fruit), plus tablette de sel (250mg de sel)… Mais il semble que cela n’a pas suffit. Je vais donc reprendre l’alimentation que j’avais lors de ma préparation IronMan. Je marchais avec des Gel Gu: 1 gel toutes les 45 mn (en vélo et en course à pied), 800 à 1000mg de sel (et autres éléments) toutes les heures en fonction de la température. J’ai donc commandé de nouvelles tablettes de Sel (SaltStick) et des Gu. Les Gu de sont pas, à ma connaissance, distribués en France, je les ai donc commandés aux US. Une fois que j’aurais retrouvé mon endurance, avec ces produits (je suis confiant), je partirais à la recherche de produits équivalents en France.

    La nutrition est vraiment la 4ème discipline du triathlon, particulièrement pour le long!

    Je ne suis pas dupe, mon alimentation en course n’est pas l’unique raison de mon échec: ma préparation physique générale est sûrement plus importante. Il faut donc que je sois beaucoup plus rigoureux:
    respecter un plan d’entraînement
    perdre du poids: reprendre une alimentation saine et équilibrée
    refaire des exercices de musculation “basiques”

    Il faut maintenant que je fasse rentrer ces bonnes résolutions dans mon planning… Car il est difficile de suivre un plan avec un travail qui est très prenant (et passionnant),avec de nombreux voyages (je vais d’ailleurs partir à Tunis dans 12 jours), et de nombreux repas “d’affaires”.

    Bon aller je commence demain 🙂
    et la je n’ai pas le choix je suis dans le train… donc impossible de sortir m’entraîner… je ne vais quand meme pas m’allonger et faires des abdos dans les couloirs du TGV





    Marathon de Nantes: une déception et une grande joie

    2 05 2010

    Résumé:

    • Virginie:
      • 4h27mn
    • Tugdual
      • 4h33mn

    J’ai une nouvelle fois craqué et du marché pendant quelques minutesa 39eme/40eme kilomètre. Virginie ne s’est pas arrêtée.

    Je suis très content pour Virginie qui termine son premier marathon. Mais je suis déçu par ma course. Je ne suis pas déçu par mon temps de course; qui bien que très médiocre s’améliorera dans la durée. Mais très déçu par le déroulement de la course, car je n’ai pas réussi a courir pendant les 42km. Je pensais être prêt, et je ne le suis pas. Manque d’endurance musculaire, encore des problème d’alimentation pendant la course…. Une chose est sure, il faut que je perde du poids, je suis encore au dessus des 90kg, et je paie le prix à chaque foulée… surtout au bout de 3h de course.





    Une semaine tranquille avant le marathon

    2 05 2010

    Dernière semaine avant le marathon de Nantes, qui a lieu le 2 mai.

    Mardi 27 avril :

    Course à pied le matin autour de la maison: 5km en 32mn. Je me sens bien.  Je ne pousse pas, afin de ne pas me fatiguer pour la fin de semaine, mais aussi pour récupérer de la longue randonnée cycliste de dimanche. J’ajoute 3 jours de pistes pour calibrer mon footpod S3. Le midi natation, difficile après 4 semaines sans vraiment pratiquer cette discipline de façon sérieuse: 50 minutes.

    Résumé de la journée:

    • Course à pied:
      • 32mn
      • 5km
      • 6:30 mn/km
      • 142 bpm
      • 391 kcal
    • Natation
      • 50mn
      • 2.2km

    Mercredi 28 avril :

    Le soir, et oui il fait jour tard et c’est très bien, je sors le vélo de triathlon (mon bon « vieux » Felt S22 2004 ), pour une sortie de 1h22mn. Cela fait un certain temps que je n’avais pas sorti ce vélo. Le programme de la sortie est simple 30mn facile, 30mn un peu plus dur puis récupération facile.  Afin de me créer des repères pour mes prochaines sorties en contre la montre je choisis une boucle de 16km. Premier tour: 30.7 km/h de moyenne à 134bpm. Le deuxième tour : 32.5 à 140bpm. Je suis content d’être passé au dessus des 30km/h sans trop forcer. On verra lors de mon prochain et premier triathlon à Laval fin main (Distance Olympique…).

    Résumé de la sortie vélo:

    • 1h25mn
    • 42.km
    • 29.4 km/h
    • 858 kcal
    • 128bpm

    Jeudi 29 avril:

    Sortie course à pied matinale, un peu fatigué pour 39mn. Le midi je suis allé nager pendant 43mn.

    Résumé de la journée:

    • Course à pied:
      • 39mn
      • 6.1km
      • 6:32mn/km
      • 136bpm
    • Natation
      • 43mn
      • environ 2km

    Une bonne semaine avant la course de dimanche. Peut être un peu trop?

      • 440kcal