Utra-marathonien…

27 06 2011

Ce week end Virginie et moi avons participé au Raid Du Golfe du Morbihan. Nous sommes inscrits au « Trail 56 » la petite course de 56km. Petite lorsqu’on la compare aux Raid 56 de 89km ou a Grand Raid de 177km. L’édition 2011 est pour moi le 2eme essai, l’année derniere par manque de préparation j’ai abandonné épuisé au 32eme kilomètre.

Cette année nous courons à 2 avec la certitude de finir ! Au fond de moi j’éspère finir entre 7 et 8h…. Quelle erreur !

Nous avons terminé en 10h10mn. Incroyable. Je n’ai pas le temps de faire un compte rendu détaillé je vous invite donc a lire l’article de Virginie: ULTRA-MARIN 2011 – JE SUIS ULTRA-MARATHONIENNE !!

 





Triathlon de Mesquer Quimiac : Compte Rendu

11 06 2011

Le TCA (Triathlon Cote d’Amour) organise cette année, le Jeudi 2 Juin, la première édition du Triathlon de Mesquer-Quimiac. Deux courses sont prévues :

  • Découverte : 300m / 10km / 2.5km
  • Sprint : 750m / 20km / 2.5km

Virginie participe au Découverte, son premier triathlon depuis la fête du tri.  Pour ma part je suis inscrit au Sprint : premier triathlon de l’année.

Comme tout triathlon, il faut commencer par la préparation à la maison , c’est pourquoi dès le mercredi 1er en fin d’après midi je suis déjà dans la course.  Je suis toujours impressionné par l’état dans lequel je suis les heures/jours avant la course. Le triathlon n’est qu’un loisir sans « enjeu » et pourtant cela me stresse : mais j’adore cela.

J’imprime donc une « checklist » des affaires à prendre pour la course : vélo, casque, chaussures, serviettes, combinaison, lunettes, … Je vérifie plusieurs fois et je charge tout dans le camping car. Me voilà prêt. Virginie fait de même avec ses affaires.

Nous prenons la route avec les enfants et trouvons après quelques heures de route, un endroit calme dans la campagne bretonne pour passer la nuit. Je dors très bien, Virginie aussi.

Jeudi 2 juin, 6h, nous sommes réveillés. Nous prenons la route pour nous rapprocher de l’aire de transition du tri et prendre notre petit déjeuner tranquille. Virginie est tendue… moi aussi J. Je ne vais pas décrire la préparation et la course de Virginie en détail puisqu’elle l’a très bien fait sur son blog.  Nous trouvons une place de parking a quelques mètres du départ, et prenons notre petit déjeuner au soleil. Le vent annoncé n’est pas encore levé. La Bretagne sous le soleil est vraiment très agréable !

12h30 rapide déjeuner, puis je me prépare. Le moment le plus difficile : mettre mes lentilles de contact J. Je prends mon vélo pour une petite reconnaissance et un échauffement.  Virginie m’a indiqué que le parcours est très accessible : pas de pente ou cote difficile. Je roule doucement, trouve ma position sur mon vélo de triathlon. Après environ deux kilomètres « pfffffff » mon pneu avant se dégonfle. Heureusement ce n’est pas la course. Je m’arrête, change la chambre  à air, prend une cartouche de CO2, je suis en configuration « course ». « Et Meeeeeerde ! » toujours aussi bien organisé, la valve est trop courte, impossible de connecter correctement la cartouche sur la valve. Je trottine donc en poussant mon vélo pour revenir vers le départ. Les pneus de mon vélo sont vraiment trop vieux. Une fois de retour, je prends la roue avant de Virginie, par précaution. Je décide également de prendre une pompe « classique » plutôt que les cartouches CO2. Il est temps de récupérer mon dossard…

Me voilà dans l’aire de transition, je positionne bien toutes mes petites affaires, dossard, casque, lunettes, chaussures, … Le stress de début de course redescend. Il y a une quinzaine d’athlètes du club… Très sympa ! Après un rapide briefing nous partons tous vers la plage. Je me précipite à l’eau. Ca va elle n’est pas trop froide. Je nage un peu, je me sens bien, heureux d’être là.

Natation

Les organisateurs nous demandent de nous positionner sur la plage pour le départ… Boom ! C’est parti ! La mer n’est pas trop formée, mais il y a du vent, je reste au vent de la bouée, pour éviter d’être déporté.  Quel plaisir de nager en mer ! Ca y est la première bouée est passée.  Rien de particulier pour cette première partie du parcours, et le passage de bouée est même moins violent que prévu. Nous sommes maintenant face au clapot. Je retrouve rapidement un bon rythme pour ne pas être dérangé par les vagues. Il me semble que je double quelques personnes. En fait je ne regarde pas vraiment, je nage dans ma bulle.

Compte tenu de mon niveau, la natation dans le tri n’est pas encore « compétitif», mais juste la première partie de l’épreuve. Attention je n’ai pas dit que je n’aimais pas ca, bien au contraire. Mais je ne cherche pas à gagner des places. Je nage à l’économie. Je cherche le meilleur rendement : avoir une vitesse convenable sans trop dépenser d’énergie. Par exemple je ne me sers pas de mes jambes ; ou plutôt je m’en sers très très peu : pour me dégager  lorsque je me prends des coups, passer les bouées, … Revenons a la course.

La deuxième bouée est passée, je me sens bien. Ca y est je me dirige de nouveau vers la plage. Je prends les pieds d’une personne tout en regardant l’arrivée tous les 5/10 coups de bras. Me voilà debout, j’ouvre ma combinaison : toujours aussi difficile. Je n’arrive pas vraiment à courir, je trottine. L’aire de transition est assez loin, je me fais doubler par Benoit du TCN. Il court bien plus vite que moi. Aller ! Je me fixe comme objectif de le passer en vélo.

Vélo

J’enlève ma combinaison, mets mon casque, mon dossard, lunettes, je bois un peu… et c’est parti ! Je monte calmement sur mon vélo. Rien ne sert de se précipiter ici ! Me voilà bien positionner sur mon vélo. Me voici à 38km/h… Hmm il faut que je me calme, je ne suis pas certain de pouvoir un tel rythme sans exploser en courser à pied. Je ne connais pas la boucle complète je reste prudent. Notamment dans les faux plats descendants. Vraiment dommage d’avoir aussi peur en descente. Compte tenu de mon poids et de mes « cuissots » je pense pouvoir gagner quelques secondes… Mais il est difficile de vaincre sa peur. Sur le plat et les descentes, je ne me fais pas trop dépasser, mais dès que ca remonte boom tout le monde me passe. D’ailleurs il y a plusieurs membres du TCN que je ne reconnais pas, à pars Julien, me doublent. Cela dit je suis content du rythme de ma course. Il est clair que je peux accélérer sur le vélo notamment pousser un peu plus dans les cotes, mais ce ne serait pas raisonnable, pour la course à pied. Je suis content d’entendre et de voir des supporters du TCN et Virginie m’encourager. Merci a JP, Patrick, et les autres J’arrive au dernier virage… Je ralentis, ouvre mes chaussures… Cool j’ai réussi J J’appréhende toujours cette partie. Je ne voulais pas finir en courant avec mes chaussures de vélo car il faut passer dans du sable, je ne souhaite pas les abimer.

Course à pied

Je pars pour la course. Je passe devant le ravitaillement, je tends la main pour attraper un verre. La petite fille qui est censé le me donner à peur et le renverse. Ahh Zut ! Ca me fait rire. Je m’arrête et prends le temps de boire. Ok maintenant c’est parti pour de « vrai ». Il faut vraiment chaud. Je ne me sens pas trop mal. Mais je n’arrive pas a avancer. Hmm la course à pied c’est vraiment pas mon fort. Je me fais doubler par pas mal de monde. Mais pour l’instant aucun membre du TCN. Le premier kilomètre se passe bien. Mais me voici maintenant dans un chemin de sable mou… Que c’est dur !  C’est dur pour tout le monde, mais j’ai l’impression d’être le plus lent. Dur pour le moral. Mais bon la course à pied ne fait que 5km. Je vois une personne du TCN devant moi qui marche. C’est Julien, je passe devant lui, il me dit qu’il a mal au genou. Zut ! Les organisateurs se sont fait plaisir, il y a même des marches à monter. Je les monte en marchant et reprends la course. Les derniers hectomètres passent le long de la plage, avec pas mal de gens. J’adore. Impossible de craquerJ. Premier tour effectué. Difficile ! Je me demande d’ailleurs comment je vais faire dans 15 jours pour le tri CD des sables si je trouve déjà 5k trop long. Étonnamment je me sens mieux au deuxième tour. Je ne pense pas avoir été plus rapide mais ce tour a été plus agréable. Sur le début du tour, sur le plat je double 1 ou 2 personnes. Ahhh C’est la première fois que je double quelqu’un sur la course à pied de cette course.  Sur le sable,  Samuel me double. Il court vite … par rapport a moi en tout cas J. Ca y est je passe la ligne. Quel plaisir ! Je termine en 1h19. Je suis content. Je ne sais pas ou je me situe dans le classement.

Virginie et d’autres membres du Club sont là. Nous discutons un peu. Je ne souhaite pas trop trainer car je travaille demain et ne veux pas passer trop de temps sur la route pour rentrer sur Nantes. Je range mes affaires.

Fin

Sur la route du retour, Virginie et moi commentons notre course, nos sensations … Quel plaisir de pouvoir partager cela en couple !

Cette première édition du Triathlon de Mesquer-Quimiac est vraiment une belle réussite. Un cadre extraordinaire, un parcours amusant, et assez difficile en course à pied. Une belle organisation. Vivement l’année prochaine !

Résultats Détaillés :

  • Total : 1h19mn19s : 112ème sur 265 au scratch (enfin dans la première moitié d’une course)
  • Natation + 1ere Transition : 15mn58s : 56ème : je suis impressionné par ma perf …
  • Vélo + 2éme transition : 35mn53 : 108ème : moyen.. j’aurais aimé faire mieux
  • CaP : 27mn 30 : 171ème

Dans ma catégorie Senior (à 2 ans de Vétéran, ouch !) :  65ème : sur 114 classés . Zut ! je suis dans la 2ème moitié.  Prochain sprint il faut que je passe dans la première partie.

 

 

 





Résumé de la semaine 22

11 06 2011

Objectif de la semaine: Triathlon Sprint de Mesquer le jeudi 2 juin.

Lundi 30 mai

Sortie course à pied de 10.3km en 54 mn, à 143bpm  autour de la maison, résumé RunKeeper.

Mardi 31 mai

Natation avec le club le midi, durant 45mn pour environ 2.3km au total

Le soir, Virginie et moi avions programmé une session de course à pied avec quelques intervalles rapides. Je n’ai pas pu courir avec Virginie étant bloqué dans Nantes. J’ai donc profité de cela pour aller faire une course très agréable sur les bords de l’Erdre. 1h03 de course pour 12km, avec une moyenne de 150bpm. Le parcours, et quelques photos floues sont disponibles sur RunKeeper . Une fois de plus n’ayant pas pu synchronisé ma Polar avec mon PC je n’ai pas le détail des intervalles.

Mercredi 1er Juin

Après une bonne journée de travail me voici sur le mon vélo pour me dégourdir les jambes, sans forcer. J’ai donc fait une boucle de 26.6km à 28.8km/h à 121bpm de moyenne. Résumé RunKeeper.

Jeudi 2 juin

Jour de compétition! 1h19 pour le triathlon Sprint de Mesquer. Compte rendu à venir!

Vendredi 3 juin

Repos! avec un joli cadeau pour mes 38ans : de nouvelles chaussures de trail. Que je vais tester demain!

Samedi 4 Juin

Comme souvent un peu de natation le matin: environ 2km pour 40mn. Ensuite j’ai rejoint quelques membres du TCN pour parler de l’Objectif 2012 : l’Ironman Lonzarote. Discussions autour de la logistique, logement, transport, … Nous n’étions pas très nombreux pour cette première réunion.

En fin d’après midi, je pars pour une sortie de 1h35 en trail. il faut chaud. Très chaud! Je me construis un parcours par les vignes. Très sympa. Mes nouvelles chaussures me plaisent elles sont confortables, réagissent bien sur les différents terrains rencontrés: terre, pierre, route, herbe. 15.8 kn en 1h35 à 146 bpm de moyenne. La chaleur m’a épuisé. Résumé RunKeeper.

Dimanche 5 Juin

Il pleut… ça faisait longtemps. Virginie et moi avions prevu une sortie vélo matinale, mais nous attendons que la pluie s’arrête. Dans l’après midi, nous partons pour une sortie de 2/3 heures. Mais la pluie est de retour. Sur un rond point, à Thouaré j’entends un bruit de glissade derrière moi. Mon cœur accélère.. Je me retourne. Je vois Virginie parterre. Bon deja elle est tombé toute seule, pas de choc avec une voiture. Je la rejoins, elle est un peu sonnée et abimée. Zut! Apres quelques minutes pour reprendre nos/ses esprits, nous repartons. Mais elle n’a pas confiance ni envie de continuer. Je rentre donc rapidement à la maison pour aller la chercher en voiture. Elle m’attends sous la pluie.. C’est vraiment pas top! Une fois à la maison, bien reposée et douchée Virginie va mieux.

Une sortie gachée, mais Virginie garde sa motivation. Résumé de ma sortie: 1h46, 46km à 105bpm. Résumé RunKeeper.

Conclusion:

Une bonne semaine de sport : 8h30 total… avec une compétition le jeudi





Résumé des 12 dernières semaines

30 05 2011

Beaucoup de retard sur mon blog, mais heureusement pas dans mon entraînement! Dans cet article je vais me limiter

Mai 2011

Je devais avec Virginie commencer la saison de triathlon à Rennes les 7 et 8 mai. Nous avons annulé notre participation dernier moment car nous avons passé une semaine à Boston. Nous étions très fatigués, et nous avons préféré ne pas y aller. Une belle sortie en CAP dans les rues de Boston le 1er mai : voir les infos sur RunKeeper. J’ai également couru à Varsovie et Namur.

Le mois de mai est aussi le début de la préparation pour le « Trail 56 du Golfe du Morbihan », j’ai donc fait quelques sorties longues en CAP et en vélo, par exemple:

En résumé j’ai effectué 198km en 3 sorties vélo et 140km en 12 sorties en course à pied. (avec une sortie prévue demain dernier jour du mois). Une grosse baisse en vélo il faut que je corrige ca !

Je n’ai pas fait de résumé de mes sorties natation, il y a cependant un moment mémorable qui a eu lieu le week end dernier, samedi 28 mai, ou j’ai participé à une compétition de nage en eau vive: Vertou à l’eau: 200m de course à pied, 2000m de natation, 200m de course à pied. J’ai trottiné pour me mettre à l’eau, ensuite j’ai essayé de garder un rythme soutenu. Mais au bout de 15o0/1600 mètre j’ai ralenti et commencer a voir des personnes me doubler. Dur dur ! J’ai terminé en 43mn très content d’avoir participé, surtout après avoir couru 20km le matin!

Avril 2011

L’objectif du mois: le marathon de Nantes. Décu mais heureux de terminer le marathon! J’ai terminé en 4h07mn. Je n’ai donc pas réussi à passer sous les 4h. Une fois de plus j’ai craqué autour de 30ème kilomètre. Je vous invite à regarder le résumé RunKeeper de mon marathon. Je suis impatient de me retrouver sur la ligne départ d’un nouveau marathon: Vannes en octobre ou la Rochelle en Novembre… Mon coeur balance.

En résumé j’ai effectué 204km en 5 sorties vélo et 160km en 14 sorties CAP avec une belle sortie à Pléneuf Val André et à Tunis.

Mars 2011

L’objectif du mois: le semi marathon d’Orvault. Je suis très content du résultat : 1h44:35 (RunKeeper). J’ai également participé à un trail de 18km à Saint Herblain, difficile mais très heureux.

En résumé j’ai effectué 351km en 5 sorties vélo et 149km en 13 sorties CAP.

 





Résumé de la semaine #8

6 03 2011

Objectif de la semaine: Trail du Vignoble Nantais (nocture)

Lundi 21 Février
Session de natation de 52mn pour environ 2.5km.

  • Résumé : 52mn – 2.5km

Mardi 22 Février
Pause déjeuner: entrainement de natation relativement court 38mn, pour 1.9km.
Le soir je rejoins le club à Sain Sébastien pour 1h de course tranquille.

  • Résumé Natation : 38mn – 1.9km
  • Résumé Course à Pied : 1h03 – 10.2km – 6:21mn/km – RunKeeper

Mercredi 23 Février
Nada! En Déplacement sur Paris

Jeudi 24 Février
Déjeuner natation 50mn, et le soir sortie course avec le TCN, dernière sortie avant la course du week end; nous sommes plusieurs du club à courir ce week end.

  • Résumé Natation : 50mn – 2.5km
  • Résumé Course à Pied : 1h01 – 11.7km – 5:13km – RunKeeper qui était en cours de mise à jour au départ

Vendredi 25 Février
Repos

Samedi 26 Février
Je me reveille fatigué. Je n’aime pas ca! Je vais donc me reposer pour être pret pour la course de ce soir. Je fais attention à ce que je mange, pas la peine de se remplir la panse! Virginie part faire du vélo avec les filles triathletes pendant que je me concentre. Je ne me suis pas beaucoup entrainé en trail mais l’endurance, le forme et le moral sont là! Je mange un peu de pates a 16h30h, le départ est à 20h. Jeremi, un collègue qui fait la course m’appelle; il a récupéré son dossard. Je le rejoins. Ce trail est vraiment une belle course et bien organisée. Je retire mon dossard et on rentre pour se preparer. J’habite à 4km du départ, autant se mettre au chaud. Nous repartons vers le departs à 19h30, pour participer au briefing et s’échauffer. Le parcours est plus long que l’année dernière (17km). Les résultats complets pour ma part je finis 284ème sur 443 au scratch… J’aimerais réussir à finir dans la première moitié. On verra ca l’année prochaine. Dans ma catégorie : 145eme sur 202 (catastrophique 🙂 )

  • Résumé du trail : 2h14mn –  21km – 6:15mn/km –  Runkeeper

Dimanche 27 Février

Sortie vélo avec le TCN, Virginie est avec moi. Je reste donc dans le second groupe. Virginie a fait 75km samedi avec ses copines triathlètes… La sortie TCN prévue fait 85km. Ca promet! Nous démarrons tranquillement, mais après 20km les 3 groupes se forment. Nous sommes dans le groupe 2, mais le rythme est saccadé. Virginie ressent la fatigue de la veille. Au bout de 45km et de nombreuses petites bosses, Virginie ne souhaite pas être le « boulet » de la sortie et décide donc de rentrer à la maison. Nous sommes proches de  La Haye Fouassiere. Je raccompagne Virginie jusqu’à la maison; puis je repars seul vers Nantes pour finir la sortie. Je remonte vers la Loire, il y a du vent. Une fois arrivé sur les bords de loire je remonte vers Nantes, j’essaie d’accélérer malgré le vent. Une sortie de  3h17 pour 81.6km.

  • Résumé de la sortie vélo: 3h17km –  81.6km –  24.7km – Runkeeper.

 





Résumé de la semaine #7

24 02 2011

Objectif de la semaine: Bike and Run de Saint Nazaire avec Virginie

Lundi 14 Février
Comme tous les lundis sur Nantes je profite de la pause déjeuner pour aller nager avec le club. La natation du lundi est un très bon moyen de faire de la récupération active après les longues sorties du weekend.
L’échauffement s’est fait avec des 4*25m 4 nages. J’apprécie beaucoup les exercices qui mélangent les nages; et pourtant je ne suis pas un nageur! Le papillon est très dur. Il me semble que la pratique des 4 nages est importante pour progresser.

  • Résumé de la sortie natation: 48mn  /  2.3 km

Mardi 15 Février
En déplacement sur Rennes, il m’est impossible de m’entrainer! Je rentre trop tard sur Nantes pour rejoindre l’entrainement du club. Rodolphe m’a envoyé le programme prévu: 15mn facile, 15mn moyen, 15mn dur, et 15mn facile.

Mercredi 16 Février
Je pars donc m’entrainer tot 6h20. Je fais donc l’entrainement prévu la veille. J’aime vraiment courir tot le matin. Les 30 premieres minutes sont très agréables. Il faut maintenant faire les 15mn « dures ». C’est vraiment difficile mais je tiens le coup. Je resens enfin que j’ai retrouvé le mental pour m’entrainer serieusement et me faire mal! Voici le résumé des intervalles :

  • Intervalle 1 : 6:00mn/km – 134 bpm
  • Intervalle 2 : 5:13mn/km – 142 bpm
  • Intervalle 3 : 4:42mn/km – 160 bpm
  • Intervalle 4 : 5:44mn/km – 148 bpm

Le midi, je profite de bosser de la maison pour aller rouler. Il fait assez frais, il y a du vent. Je fais une belle boucle de 55.4km autour de La Chapelle Heulin, Le Loroux Bottereau, Vertou, Le Pallet. Je dois limiter ma sortie à 2h car j’ai une reunion telephonique à 14h15… Et oui juste le temps de prendre ma douche et de grignoter. Très bonne sortie! Cela faisait un certain temps que je n’avais pas roule seul, et ma moyenne est « acceptable » : 28km/h. (j’ai par erreur effacer l’entraiment sur ma Polar, je ne me souviens plus de ma fréquence cardiaque.

  • Résumé de la course à pied: 1h00mn – 11.3km – 5:21 mn/km – 145bpm  RunKeeper
  • Résumé de la sortie vélo : 1h58mn – 55.4km – 28km/h – RunKeeper

Jeudi 17 Février
Après une tres bonne nuit je me reveille en pleine forme… Et oui 3 heures d’entraînement et une journée de travail intense ca permet de bien dormir! Je travaille de Nantes. Je vais nager avec le club. Je ne me souviens pas des excercices que nous avons faits pendant les 42mn de nage.
Le soir je rejoins Gérald et Joelle pour l’entrainement course à pied. Le programme est très simple: 1h facile et terminer par 10*80m sprint. L’heure de footing est très agréable, cela me permet de faire plus ample connaissance avec mes « training buddies ». Lors que nous avons fini l’heure de jogging nous attaquons les sprints. Arrrghh, que c’est dur! Mais les faire a 2 meme derriere est motivant!

  • Résumé Natation : 42mn – 2.2km
  • Résumé  Course à pied : 1h12 – 12.4km – 143bpm – 5:46 mn/km –  RunKeeper

Vendredi 18 Février
Jour de repos pour bien preparer le week end. Virginie et moi allons passer la soirée en Bretagne, en esperant pouvoir courir le lendemain matin à Pleneuf Val André.

Samedi 19 Février
Nous nous reveillons trop tard, il pleut… Virginie et moi decidons donc d’annuler la sortie course à pied. Mais une fois rentrés sur Nantes nous montons sur nos vélos pour une sortie de 50km « facile ». Nous partons à l’aventure, en prendant des petites routes… qui ressemblent à des montagnes russes: plein de petites bosses. C’est assez éprouvant pour les jambes. Vraiment pas une bonne idée la veille d’un Bike and Run… Ce n’est pas grave on fera au mieux demain.

  • Résumé: 2h08mn – 50km – 112bpm – 23.4 km/h – 260m d’ascension – RunKeeper

Dimanche 20 Février
Le reveil est assez difficile, mais nous sommes prets à l’heure.Il y un brouillard épais, et pénétrant. Je n’aime pas ce temps. Nous arrivons à Saint Nazaire à 9h30, nous retrouvons quelques personnes du TCN. Durant l’échauffement je réalise que la course va etre bien plus dure que celle de Saint Brévin. 15km sur la plage, avec du sable mou: impossible de se reposer sur le vélo qui est aussi difficile que la course. Ca promet! Le briefing ne me rassure pas. Nous allons devoir passer sur de la vase, sur des coquillages, passer par dessus des rochers… Aie aie aie!

Ca y est le départ est donné. Dès les premiers mètres je sais que la course va etre longue. J’ai pour ma part aimé cette compétition, non pas pour le résultat qui est très moyen, mais tout simplement car c’est l’occasion de se surpasser en compagnie de Virginie. Cher lecteur je t’invite à lire le compte rendu écrit par Virginie qui est bien plus complet et amusant que le mien.

  • Résumé: 1h18mn – 13.3k – 147bpm – 5:50mn/km – RunKeeper

Résumé de la semaine

  • 9h08 sur les 3 sports dont 1 Bike&Run




Compte rendu : foulées du tram 2010

15 10 2010

Samedi 9 octobre

Ma journée commence par une petite promenade dans Nantes pour aller chercher mon dossard. J’arrive peu de temps après l’ouverture du magasin « Running Conseil » qui est le lieu de rendez vous pour retirer les dossards.  Je suis surpris de voir un longue queue devant le magasin. Je ne connais pas cette course; l’année dernière pendant que Virginie courait les foulées du tram, j’étais aux 20km de Paris. Cette année encore les 20km de Paris ont lieu le même jour.

Une fois de retour à la maison , Virginie et moi chevauchons nos vélo pour une petite sortie. Après 55mn très doux nous rentrons, et déjeunons avec les enfants. En fin d’après midi pendant que les enfants s’amusent avec les voisins nous partons pour l’entraînement ‘officiel’ du jour: 1 heure d’endurance. Est-il sérieux de faire deux sorties la veille d’une course ? Oui biensur, car je fais les foulées pour le plaisir sans objectif précis à part me donner à 100%.

Me voici au lit, très tôt après un dinar frugal à base de riz. Un bon gros dodo en perspective!

Dimanche 10 octobre ou 10-10-10

Je me réveille bien reposé, un bon début. Petit déjeuner normal : lait, tartines, confiture, beurre, et jus de fruit; je ne ressens pas le besoin de prendre un repas de sportif car la course n’a lieu qu’à 15h.   Virginie part pour sa sortie longue 1h50 dont 3 fois 10mn allure marathon, dur dur! Je m’occupe des enfants qui sont très excités et occupés par leur nouveau jouet: TOUPIE!

Il est midi et demi,  Virginie part avec les enfants. Je reste me préparer à la maison. Mon d jeuner est très simple: un bol de Sportdej d’Overstim, de l’eau et du jus de fruit. Me voila rassasié.

13h45, je saute dans la voiture, impatient d’être dans la course. J’arrive sur les lieux du départ 30mn plus tard. Je trottine pendant 20 minutes; afin de m’échauffer. Je prends cette phase très au sérieux pour cette course car je pense et espère courir assez ‘vite’, et je ne veux pas me blesser. Je croise deux personnes du TCN je les salue mais ne les connais pas. Je retourne vers la ligne de départ. Que de monde ! Je n’ai pas envie de partir à l’arrière du paquet. Je trouve un zone avec un peu moins de monde et enjambe les barrières pour me mettre dans la foule. Il fait chaud, très chaud même. Nous sommes serrés comme des sardines. Encore quelques minutes à attendre.

Boom! Ca y est, c’est parti! Ne n’avance pas, j’ai mêle du mal à marcher. Après environ 1 ou 2 minutes je passe la ligne en trottinant. La marée humaine s’engouffre dans Trentemoult, les rues sont trop petites pour digérer ce long cortège. Je n’aime pas trop cet environnement mais le cadre est vraiment très joli. Je n’aime pas les personnes qui zigzaguent pour gagner quelques places dans ce contexte. Après quelques centaines de mètres je trouve mon rythme. Je vois un maillot du TCN, mais il s’enfuit devant moi, lui ai-je fait peur? Impossible de le suivre. Ne me concentre sur ma foulée ; je n’ose pas regarder ma montre. Je suis dans le rouge, je le sais. Je ralentis un peu.

Nous arrivons dans Saint Sebastien par des routes que je ne connais pas. Les quelques cotes que je dois monter me font mal. Je ralentis dans les cotes afin de pouvoir retrouver rapidement mon rythme de course sur le plat, voir accélérer dans les descentes. J’aime me trouver un lièvre/partenaire de course mais la je n’y arrive pas. Mes voisins changent tout le temps. Et pour couronner le tout je n’ai aucune idée de la distance que j’ai parcouru. Le seul repère réel que j’ai sur le parcours est le nouveau pont sur la Loire reliant Saint Seb’ à l’île Beaulieu. Nous descendons enfin vers la Loire. Je vois le pont. De nombreux spectateurs soutiennent les coureurs. Cela me donne un coup de fouet! J’essaie d’accélérer sur les parties plates. J’ai du mal à rester en dessous des 5:20 mn/km. J’essaie de rester ‘rapide’ sur cette partie plate du parcours.

Je quitte l’île Beaulieu, dernière ligne droite. Et si tout se passe bien. Je devrais apercevoir ma petite famille sur le bord de la route. Après avoir passe le deuxième pont la route monte doucement. Mes cuisses me brulent, je ne sens plus mes poumons. Il faut que j’arrive à garder ce rythme. Ralentir serait un échec. J’aperçois Virginie et les enfants. Ils sont dans la dernière ‘petite’ bosse. Je ne sais pas si ma posture et ma foulées sont belles, mais une chose est certaine: mon visage doit être très très marqué!

Il ne me reste probablement moins d’un kilomètre à courir,  commerce, 50 otages. Il y a plein de monde. On se croirait sur une arrivée du tour! C’est vraiment sympathique de voir plein de monde. Je continue mon effort. Je ne vois toujours pas la ligne d’arrivée. C’est long. Voilà elle est devant moi, je n’arrive pas à sprinter. Mais je termine au maximum de mes capacités – du moment -. Mes enfants sont à cotés de moi. Ils ont fini le dernier kilomètre en courant; quelle famille!

Je regarde ma montre 1h11mn, le 10.10.10 pas mal! Je suis plutôt content de ma course. Il me semble que j’ai réussi à gérer ma course. Cela dit j’ai vraiment souffert. Tout ca pour une moyenne à 5:20/25 au kilomètre. Je ne sais pas trop à quelle vitesse je vais pouvoir faire le marathon de La Rochelle. Mais ceci est une autre histoire prévue pour le 28 novembre prochain.





Un mois de juin très difficile

7 07 2010

Pour ce mois de juin je m’étais fixé quelques objectifs important: le triathlon longue distance de Sireuil (le 13) et le raid 56km du Golfe du Morbihan (le 26). Je n’ai pas terminé ces deux épreuves.

Pour le triathlon j’ai craqué au 16ème kilomètre de la course à pied, il ne me restait que quatre kilomètres à faire. J’étais tellement mal que je les ai fait dans la camionnette médicale.
Pour le raid j’ai cour 33 kilomètres et j’ai décidé d’arrêter pour ne pas finir une nouvelle fois dans une tente médicale. Bon l’analyse est simple: je ne suis pas encore prêt a faire du long.

Cela fait maintenant plusieurs semaines que ces courses ont eu lieu, me laissant le temps d’analyser ces échecs. Les conclusions sont, et oui je vais enfoncer des portes ouvertes : manque d’entraînement/préparation et manque de motivation. Les deux sont liés.

Concernant l’entraînement: j’ai tout faux! Pas de qualitatif, pas de quantitatif. Mon entraînement n’est pas du tout structuré. J’ai laissé ma vie professionnel chambouler mon entrainement. Ceci est tout a fait normal, mon métier c’est l’informatique et non pas le triathlon. Cela dit si je me concentre sur la création d’un plan d’entraînement structuré, il est plus « difficile » de sortir du cadre.

Concernant la motivation: je n’avais pas la « hargne ». Je suis breton, donc têtu! D’habitude je m’accroche à mes objectifs et il est très difficile de me faire changer d’avis. Durant les courses que j’ai fait dans le passé, sans remonter trop loin, par exemple le Marathon de La Rochelle en décembre dernier je n’ai pas abandonné! J’ai marché les 7 dernier kilomètres pour finir la course. Il n’était pas question de laisser tomber. Pourquoi durant dernières courses ai-je laissé tomber? D’une part physiquement j’ai craqué; mais je pense qu’avec la « gniac » j’aurais pu terminer (au moins le raid en marchant/trottinant après un long repos près d’un ravitaillement).

Une nouvelle fois, pourquoi ai-je craqué? Je pense que la réponse est également lié à l’entraînement. Je n’ai pas assez donné de moi durant les entraînements pour m’obliger à avoir un « retour sur investissement » qui se concrétise par le franchissement de la ligne d’arrivée.

Comment éviter d’avoir de nouveaux échecs pour mes prochaines courses? (Quiberon, Marathon de Nantes, …)
La réponse est super simple: me concentrer sur mon entraînement et me fixer des objectifs principaux (2 par an) et des courses « plaisirs » ou préparatoires entre ces objectifs.

Je vais donc profiter de mes vacances qui arrivent début aout pour me construire un plan d’entraînement précis pour les objectifs suivants: le marathon de la Rochelle en décembre, et le raid de 56km de l’année prochaine. Il faut ensuite que je me force a tenir ce plan indépendamment de mes contraintes professionnelles. Il faut que je balance ma vie professionnelle et ma vie sportive.

Je pars ce week end pour un voyage d’affaire au Vietnam, à Hanoi. Cela commence mal. Il est généralement difficile de rester « sérieux » lors des voyages. Je vais donc me préparer un entraînement à base de course à pied et PPG, et m’y tenir.

Il n’est pas question de repartir sur une saison aussi catastrophique. Je ne veux pas non plus me limiter au court, car ce qui m’excite est le long!





Compte Rendu : Triathlon Courte Distance de Laval

16 06 2010

Dimanche 30 mai.

Et voila, me voici à quelques heures de mon premier triathlon depuis 5 ans (l’Ironman de Floride 2005). Le rituel du triathlète a commencé la veille au soir. Une préparation minutieuse, en listant tous les objets nécessaire pour une bonne course. Certaines choses sont évidentes: vélo, vêtements,… mais il y a des choses toutes aussi importantes mais qu’il est facile d’oublier: combinaison, chaussures de vélo, casque. Un oubli et la course devient vite un calvaire, voir même une disqualification.

Je suis prêt à partir. J’attends Pierrick qui dois me rejoindre à la maison pour co-voiturer jusqu’à Laval. Nous chargeons la voiture, un vélo sur le toit, un vélo dans le coffre, les sacs en vrac dans la voiture. Il est 10h, nous partons. Je suis assez stressé, première course depuis 5 ans, je ne me sens pas prêt, et j’ai peur de finir dernier. J’ai beau me dire que ce n’est pas important, je n’aime pas trop l’idée de courir avec la voiture balai. Il faut bien un dernier, mais je n’ai pas envie que ce soit moi. Pourquoi cette crainte? Comme je viens de le dire, je ne me sens pas prêt, tout particulièrement en vélo; mais aussi et surtout les courses sont moins grandes qu’en Californie. La plupart des courses que j’ai faites aux US comptaient entre 800 et 1500 participants, alors qu’à Laval nous serons au maximum 200. C’est super, mais je ne peux pas m’empêcher que le niveau moyen d’une course est plus élevé.

Après 2 heures de route nous voila à Laval. Nous apercevons les coureurs du sprint qui terminent leur course. Je suis heureux d’être la. Je gare la voiture et nous marchons vers la zone de transition. Il n’est pas encore possible de retirer les dossards. J’aperçois et salue quelques athlètes du TCN. Nous partons déjeuner. Je n’ai rien prévu pour bien préparer la course du point de vue de la nutrition. Je prends un sandwich “jambon/emmental”; pas très pro :). Il est 12h30, le bureau des inscriptions/dossards est maintenant ouvert, me voici avec le numéro 144. Il y a environ 10 participants du Triathlon Club Nantais (TCN).

Pierrick et moi repartons vers la voiture pour terminer la préparation du matériel et effectuer une petite sortie vélo. Nous quittons le parking, et roulons le long de la Mayenne, bon revêtement, route plate; après quelques kilomètre le profile de la route change, des petites cotes, goudron de moins bonne qualité. Et ce n’est que le début! Apres environ 6 kilomètres je fais demi-tour, au sommet d’une des bosses que nous allons monter 2 fois pendant la course. Je rentre doucement vers la voiture, je sais maintenant que je vais vraiment souffrir sur le parcours vélo… Dur dur car le vélo était la discipline dans laquelle je gagnais des places.

Ca y est le parc à vélo est ouvert, je prends mes affaires et vais me dirige vers ma place. Les organisateurs ont donné les numéros de dossard par club, ce qui permet d’être en groupe. Je range mes petites affaires, vérifie une nouvelle fois qu’il ne manque rien. Je pars courir quelques minutes. Je reviens vers le parc à vélo et me glisse dans la combinaison. Aie Aie Aie! Je suis encore trop gros, j’ai un peu de mal à rentrer dans la combi. Je dois être le seul à avoir une combinaison sans manche, mais je

Après un rapide briefing, le troupeau marche vers la Mayenne. Je descends doucement dans l’eau. Un peu froide mais je n’ai aucune difficulté à rentrer dans l’eau. Je rejoins le paquet. Nous nous alignons tous sous la ligne qui est représentée par un corde tendue au dessus de l’eau. Un coup de trompe? un coup de canon? Je ne sais pas. Nous partons tous. Me voila pris dans le flot de nageur et à contre courant. Je prends des coups, j’en donne. J’ai oublié à quel point la natation est physique. Je me dis que ce la va se calmer après quelques minutes. Mais non ! Je me retrouve toujours avec des personnes qui s’appuient sur mes jambes, me donnent des coups sur les bras, mains, tête. Mais bon pas d’inquiétude je fais pareil ! Le seul petit problème : c’est très fatigant. Je suis impatient de faire demi tour, pour nager avec le courant et non plus contre le courant. Bon voila la bouée est passée, difficilement. Je n’ai pas réussi à attraper le sillage d’un athlète, je n’arrive pas à nager droit. Je ne suis pas fatigué mais j’ai du mal à prendre du plaisir. Je décide donc de me concentrer sur la technique, ralentir le nombre de coups de bras, chercher la glisse. Je retrouve un peu de confort, et cela me repose. Cela dit, le parcours me parait vraiment long. Je repasse sous la ligne de départ, mais cette fois avec le courant, elle passe vite. J’aperçois malgré ma myopie -je n’ai pas encore commandé des lentilles- dernier pont que nous devons passer. Je me prends toujours des coups. Ca y est le pont est juste devant moi, il y a une bouée juste devant, je pense comme la personne qui me précède qu’il s’agit du point de passage. Je commence à faire demi tour, mais ce n’est pas bonne route. Un kayakiste nous indique qu’il faut contourner le pont. “Ahhhh merde !”, je ne m’énerve pas, et contourne le pied du pont. Je ne comprends pas trop pourquoi l’organisation a mis une bouée à cet endroit. Cela ne change pas grand chose pour moi. Ca y est je vois la zone de sortie d’eau. Je sors, j’essaie de courir, je suis trop fatigué; ou plutôt je n’arrive pas a retrouver mon équilibre assez rapidement. Drôle de sensation. Je trottine jusqu’à mon vélo. Je prends tout mon temps. Je m’aperçois que tous les athlètes du TCN sont déjà partis. La sortie du parc à vélo n’est pas top. Il faut courir sur des gravillons et cela pendant plus de 100 mètres. Etant de nouveau débutant en triathlon , je ne cherche pas à améliorer mes temps de passage en dans les transitions en installant les chaussures sur le vélo. Je trottine donc les chaussures de vélo aux pieds Et hop; je me pose sur ma selle.

Ca y est me voila dans ma partie favorite du triathlon: le vélo. Je prends la position aéro, pédale de façon rapide (85/90 tours par minute), cela permet de ne pas trop forcer musculairement. Je roule à 29-30 kph, sans trop faire monter mon rythme cardiaque. La première bosse arrive; je ralentis énormément. Je me concentre sur mon rythme de pédalage. Et la boom! Une personne me double, puis deux… puis… j’arrête de compter. C’est déprimant. Je me rends compte que je n’ai vraiment pas le niveau en vélo. Sur le plat je reste assez à l’aise mais à la moindre cote c’est catastrophique. Dans la première grande descente, je n’ose pas accélérer, mais je le laisse descendre doucement sans pousser sur les pédales. Suite à mon “incident” durant Wildflower 2005, je n’ose plus attaquer dans les descentes. Dommage, avec mon poids je suis avantagé :). La deuxième bosse est devant moi, elle parait encore plus difficile que la première. Je prends mon rythme, et continue de me faire passer par d’autres athlètes. Ca y est, la bosse est derrière moi. Et dire qu’il faut le faire deux fois… Bon maintenant le plus dur est passé, à non c’est pas totalement vrai, me voici donc dans un faux plat montant avec un vent de face très. Il m’est impossible de vraiment accélérer sans me mettre dans le rouge. Puisque depuis le début de cette boucle le parcours monte, il va bien falloir redescendre. Ca y est, je peux accélérer. Je suis content de voir que dès que je suis sur le plat je retrouve des jambes et j’arrête enfin de me faire doubler. L’entrée dans Changé, est difficile avec des ralentisseurs assez dangereux. Par contre le retour vers le centre de Laval est vraiment super, portion très roulante. Je suis à fond, 35, 40,42 km/h. Mais bon j’explose mon cardio :). J’aperçois Virginie sur le bord de la route, elle me donne la pèche.  Premier tour terminé, je repars vers les bosses, et de nouveau je me fais passer. C’est dur, il faut vraiment que je perde du poids. Je ne vais pas de nouveau raconter le calvaire des montées et du faux plat, car c’est vraiment dur de se faire passer par autant de monde. Me voila de nouveau dans la portion rapide du parcours, j’accélère, et descends à fond. J’ai doublé quelques athlètes dans cette portion 4 ou 5 maxi, qui je pense vont sûrement me doubler en course à pied.

Je termine mon deuxième tour, et rentre dans le parc à vélo. Je trottine avec mes chaussures aux pieds… Je marche en fait je suis trop fatigué. Je prends le temps de m’hydrater, manger avant de partir à pied. Virginie est la et me soutiens, j’en ai besoin car j’appréhende vraiment cette partie.

Je pars doucement, les jambes sont lourdes. Les 10 km vont être longs. Je cours tranquillement, sans me préoccuper ni de ma vitesse, ni de mes pulsations. Je me fais doubler par des personnes que j’ai passé en vélo. C’est dur ! Bon je me concentre sur ma foulée. Je me fais passer par quelques triathletes du TCN, qui m’encouragent. Le parcours est agréable, plat, en plein centre ville avec de nombreux spectateurs. Il y a moins de personnes à me doubler. Il ne faut pas que je ralentisse. Le premier tour se passe très bien. Je ne suis pas rapide mais je me sens bien. Virginie m’encourage lors que je passe le premier tour. Je commence à avoir mal au ventre. Je m’arrête au ravitaillement pour boire un peu d’eau et me rafraîchir. J’essaie de tenir pour ne pas ralentir. Sur le parcours il y a un aller retour, ce qui me permet de voir mes poursuivants. J’en vois quelques un qui sont proches, et ont l’air plus rapide que moi.. ce qui n’est pas dur. Je vais essayer de tenir. J’entame le 3eme tour, avec des maux de ventre. J’entends des foulées derrière moi, puisque c’est mon dernier tour il s;agit nécessairement d’un des poursuivant que j’avais juste derrière moi. Je n’arrive pas à accélérer, ce dernier tour va être long. J’avance doucement. D’autres personnes me doublent. Je termine enfin la course, quel plaisir. Je ne veux pas trop analyser la performance, car j’ai perdu des places sur le vélo mais aussi sur la course à pied. Par le passé en vélo je passais pas mal de monde et en course à pied j’arrivais à me maintenir. J’espère d’ici quelques mois j’aurais, pour la saison 2011 je serais plus performant.

Résumé:

  • Durée totale :  2h 43mn 40s  (équivalent à mon premier CD en 2003 😦 )
    • Natation: 31mn 22
    • Vélo: 1h 20mn 02s
    • Course à pied: 52mn 16s




Analyse de la course et de mon « échec »….

12 05 2010

Voila quatre jours que le marathon de Nantes est passé. J’ai pris le temps de nager, récupération active, mardi. Il est maintenant important de regarder derrière pour préparer les prochaines courses: Triathlon de Laval le 30 mai (CD), Triathlon de Sirueil le 13 juin (MD) et le raid du golfe le 26 juin (56km à pied)…Est-ce trop? Trop de courses non,  trop proches les unes des autres, peut être, mais je vais faire attention à ne pas me blesser.

Pour espérer finir ces courses, notamment les longues, il faut que j’analyse en détail mon “échec” de dimanche dernier. Je me suis aperçu en nettoyant mon sac à dos que je n’avais en fait que très peu bu (0.5litre max) – plus les ravitaillements. Premier analyse: il faut que je boive plus (boisson d’effort). Il faut que je trouve un moyen de mesurer ce que je bois. Lors de mes précédentes courses longues -2004/2005 et oui ca date un peu- j’avais pris l’habitude de m’hydrater de façon régulière: 2 à 3 gorgées toutes les 10mn. Je vais donc reprendre cette habitude.

Lors de derniers efforts longs: le marathon de Nantes et la sortie vélo de 4h , j’ai eu l’impression de bien m’alimenter: une barre toutes les heures (pâte d’amande ou de fruit), plus tablette de sel (250mg de sel)… Mais il semble que cela n’a pas suffit. Je vais donc reprendre l’alimentation que j’avais lors de ma préparation IronMan. Je marchais avec des Gel Gu: 1 gel toutes les 45 mn (en vélo et en course à pied), 800 à 1000mg de sel (et autres éléments) toutes les heures en fonction de la température. J’ai donc commandé de nouvelles tablettes de Sel (SaltStick) et des Gu. Les Gu de sont pas, à ma connaissance, distribués en France, je les ai donc commandés aux US. Une fois que j’aurais retrouvé mon endurance, avec ces produits (je suis confiant), je partirais à la recherche de produits équivalents en France.

La nutrition est vraiment la 4ème discipline du triathlon, particulièrement pour le long!

Je ne suis pas dupe, mon alimentation en course n’est pas l’unique raison de mon échec: ma préparation physique générale est sûrement plus importante. Il faut donc que je sois beaucoup plus rigoureux:
respecter un plan d’entraînement
perdre du poids: reprendre une alimentation saine et équilibrée
refaire des exercices de musculation “basiques”

Il faut maintenant que je fasse rentrer ces bonnes résolutions dans mon planning… Car il est difficile de suivre un plan avec un travail qui est très prenant (et passionnant),avec de nombreux voyages (je vais d’ailleurs partir à Tunis dans 12 jours), et de nombreux repas “d’affaires”.

Bon aller je commence demain 🙂
et la je n’ai pas le choix je suis dans le train… donc impossible de sortir m’entraîner… je ne vais quand meme pas m’allonger et faires des abdos dans les couloirs du TGV