On dirait le sud… et c’est chouette!

1 08 2010

Pour ma première semaine de vacances de l’été 2010, toute la famille est partie dans un village vacances dans la garrigue, à Mejannes Le Clap pour être exact.

Après une dizaine d’heures de route, toujours difficile avec 5 enfants, nous arrivons le samedi a 20h sur les lieux. Comme prévu il fait beau, très beau; le soleil est au rendez vous. C’est vraiment génial ! Le dimanche nous prenons nos marques dans le club, et notamment l’élément clé du club: la piscine. Le vent est assez fort, mais bon rien insupportable. Ce n’est pas un vent chaud du sud qui va refroidir le breton que je suis… par contre les enfants eux sont frigorifiés, mais cela ne les empêche pas de rester dans l’eau.

L’après midi les enfants sont au club, Virginie et moi en profitons pour faire une petite ballade dans la garrigue. Cela me rappelle mon enfance car j’ai eu la chance pendant plusieurs années d’aller dans la région de Montpellier (à Saint Martin de Londres) où mes parents louaient un Mas au milieu de nulle part. La ballade est assez courte mais prometteuse, cela me donne envie d’enfiler mes runnings et de partir… Je vais attendre le lendemain.

Lundi matin, 5h30, je me réveille. Virginie n’est pas très contente de ce réveil quelque peu matinal, mais moi je le suis. Je saute hors du lit, m’habille et pars. Il fait encore sombre, mais déjà, ou plutôt toujours, chaud. Je pars donc pour une sortie trail sûrement physique, car les chemins sont escarpés  et plein de cailloux.  Mejannes est situé sur un plateau ce qui permet de commencer la sortie sans descente ou montée extrême. Je pars tranquillement sur les chemins. Une sortie de 53mn, pour 8.4km. Je me suis un peu perdu,en jetant un petit coup d’œil à GoogleMap sur le téléphone j’ai pu facilement retrouver mon chemin. Je savais que je n’étais pas loin mais sans carte, et sans boussole et sans aucune connaissance du terrain il est facile de se perdre. J’adopte généralement une stratégie relativement simple, que ce soit dans une ville inconnue (Hanoi la semaine dernière) ou les chemins forestiers, je tourne toujours du même coté, ce qui m’assure de faire un boucle. Le risque n’est pas vraiment de me perdre mais plutôt de devoir courir trop longtemps par rapport a mon équipement et mon état physique. La rien de tel, j’ai retrouvé mon chemin très rapidement.

La performance n’a rien d’exceptionnelle, mais quel plaisir de courir dans ces conditions.

Tracé de la sortie:

Profil et HR de la sortie:

Profil Run Mejannes


Jeune CoureurLe soir je coure/trottine avec Malo et Virginie dans le village de Méjannes. Malo a une belle foulée, et Virginie n’a pas de douleur au genou. Tout va bien! J’espère que Virginie va récupérer rapidement car le marathon de La Rochelle va arriver rapidement.

Mardi, je me lève tôt, à 5h, mais je commence la journée par 2 heures de travail: les joies des startups :). Ensuite je pars pour une nouvelle sortie en course à pied. Je pars cette fois vers l’ouest. Le parcours reste plat pas mal de temps. Il fait chaud, trop chaud? Nan! Je suis la pour le beau temps, pas question de se plaindre. Quel plaisir de courir dans ces chemins. Je ne suis pas certain des chemins à prendre, donc après 30mn de course, je fais demi-tour et reviens sur mes pas. Après 1h de course et 9.4 km je rentre à l’appartement et partage le petit déjeuner avec toute la famille, ou l’ami Ricorée m’accueille les bras ouverts.

Je trouve les descentes vraiment plus difficiles que les montées. Les montées il est toujours possible de marcher et de rester efficace, en descente il faut rester très concentré, et les cuisses et genoux travaillent beaucoup.

Tracé de la sortie:

Mardi après midi, Virginie et moi partons pour une petite randonnée avec un groupe. Vraiment pas violent, on s’arrête tout le temps. Le guide est vraiment très sympa, mais trop bavard à mon goût. Les paysages sont très beaux, les explications très intéressantes, mais j’aurais aimé quelque chose d’un peu plus dynamique et moins 3ème age :). J’espère que la randonnée de demain sera un peu plus sportive, elle doit l’être… On verra.

Vue du Col de l'AigleMercredi, journée continue, après avoir déposé les enfants à leur club, Virginie et moi, partons pour 60km de « pilotage » dans les monts Lozère. J’ai beaucoup de mal a suivre notre guide. Je ne suis vraiment pas habitué à conduire dans les routes sinueuses. Après 1h de route nous arrivons au point de départ situé à 1450 mètres. Je cale mon altimètre après avoir regarder la carte et discuter avec le guide. Je vais pouvoir tester la qualité de l’altimètre de ma Polar, car notre guide, Bernard, est équipé pour la montagne. C’est un guide de haute montagne à la retraite. Je sens que la randonnée va être très agréable. Le « personnage »  me plaît déjà, et je sais que Virginie apprécie également ce genre de personne: peau burinée, peu causant, regard sombre et voix rocailleuse, un pur et dur. Il nous explique brièvement le planning de la journée, pas un mot en trop. Nous sommes un groupe de 7 personnes (3 couples et le guide). Ça y est nous sommes partis. Ça commence bien, nous grimpons à travers la nature, le chemin est à peine tracé. Bernard s’arrête de temps en temps pour montrer quelques fleurs en les nommant et citant leur spécificités. Nous montons toujours, je plaisante avec la phrase suivante « ahhh ok, les 400mètres de dénivelé de la sortie sont fait en une seule fois et dès le début ». Les paysages et notamment la flore sont vraiment différents de ce que nous avons autour de nous au village: ici la végétation est plus grande et faite de résineux. L’hiver il y a 2 à 3 mètres de neige où nous sommes, nous marchons en fait « sous » des pistes de ski de fond et de randonnées en raquettes. Cela me donne envie de tester le ski de fond et les balades en raquettes. Encore une nouvelle activité à rajouter à ma longue liste de choses à faire.

BaladeNous marchons pendant 2 heures, en nous arrêtant à plusieurs reprises pour contempler le paysage: Col de l’Aigle et Rocher de l’Aigle, …. Vraiment superbe. Après environ 2 heures de marche nous arrivons au Pic Cassini situé à 1680 mètres point culminant de notre balade. Nous nous arrêtons en haut du ravin de la Levade pour déjeuner, sous un gros bloc de granit. Pour y arriver nous avons traversé un vaste espace fait de bruyères et de morceaux de granit. Si on oublie les pins et les montagnes avoisinantes on pourrait se croire en Bretagne; ici aussi il y a du vent qui empêche les arbres de grandir, mais ici en plus, il y a la neige qui recouvre tout pendant les mois d’hiver.

Après un rapide déjeuner, nous descendons à flan de montagne, sans chemin, sans repère, en tout cas pour moi. Arrivés a 1570 mètres, nous tournons à gauche. Je note l’altitude car je vois Bernard qui regarde régulièrement sa montre, et lui pose la question du « pourquoi ». En fait il recherche un passage dans les bruyères qui est situé à …. 1570 mètres. J’aime cette façon de faire cela me rappelle la navigation en mer… bon l’altitude est moins importante. Je me dis qu’il faut que je fasse un séjour en montagne avec orientation carte/boussole.  J’aime vraiment beaucoup cette marche en dehors des sentiers battus. La semaine prochaine Virginie et moi sommes dans le Jura, je pense que nous allons renouveler l’expérience.

La descente est assez fatigante, comme en course, plus fatigante que la montée, et pourtant nous n’avançons pas très vite. Nous nous retrouvons finalement sur un chemin forestier dans les pins, notre vitesse « augmente ». J’ai l’impression d’être seul au monde. Mais tout à coup, un 4×4 « civil » monte vers nous. Bernard est énervé car cette voie est fermée a toute circulation, à part les gardes forestiers biensur. Il peste dans sa barbichette, puis se calme. Mais nous nous y attardons pas. Nous continuons notre petit bonhomme de chemin. Le retour se fait rapidement même si une des membres de la cordée commence a fatigué.

Après 4h25 de marche, pour 14.3 kilomètre et 390 mètres d’ascension nous voila de retour à la case départ. Quelle superbe sortie!

Tracé de la sortie:

Profil de la sortie:

Profil Monts Lozere

Pont du GardJeudi, journée famille, pas de sport prévu, ou plutôt un sport encore plus éprouvant que le triathlon « occupation des cinq garçons ». Le programme est simple: Pont du Gard et Nimes, avec un pique-nique/baignade dans le Gardon au pied du pont. Nous partons donc vers 10h du matin après un bon petit déjeuner. Les routes sont superbes, même  en voiture.  Lorsque nous arrivons vers le pont, je suis surpris du cadre, il s’agit d’un grand parking avec énormément de touristes. Je garde un souvenir d’enfant du Point du Gard, car j’y suis allé il y a 25 ans, et je me souviens d’un endroit très sauvage. Rien à voir avec ce qui nous attend. La voiture est garée. Nous empruntons de gros chemins bétonnés, et passons devant le centre attrape couillons dont je fais maintenant partie, pour enfin apercevoir le pont. Il y énormément de monde, il n’est plus possible de monter sur les étages supérieurs du pont. Quelle déception! Virginie se moque de moi 🙂 Après avoir traversé le pont nous remontons le Gardon avec l’espoir de trouver un espace avec moins de personnes. Comme souvent avec les hauts lieux touristiques il n’y a pas besoin de trop s’éloigner pour se retrouver au calme. Nous nous installons au bord de la rivière et je me baigne avec les enfants. J’adore! Une petite averse nous sort de l’eau et nous partons pour Nimes. Une belle journée!

Vendredi, dernière journée dans le Sud, nous en profitons pour nous balader un peu et en début d’après midi Virginie et moi allons courir 40 minutes sous le soleil.





Une fin de semaine très agréable

19 05 2010

Mercredi 12 mai
Journée de “repos”…. d’un point de vue sportif c’est certain, mais très fatigante professionnellement. Je rentre à la maison vers 1h du matin. Pas top pour profiter sportivement du jeudi de l’Ascension.

Jeudi 13 mai

Après une petite grâce matinée pour récupérer de la journée d’hier, Virginie et moi partons courir. Nous sommes très fatigués, et n’avançons pas très vite. Heureusement que Virginie est avec moi car je ne pense pas que j’aurais trouvé la motivation pour rester 1 heure sur la route. Les sensation ne sont vraiment pas bonnes. C’est avec plaisir que je vois la maison arriver.

Pourquoi? je pense que c’est très simple: nous sommes fatigués, de notre marathon et de la vie de folie que nous menons.
Je dois travailler, pas le courage, je préfère remplacer les quelques heures de boulot prévues par du repos (sieste, série TV: Heroes Saison 3)

Après quelques heures de repos, je pars à 17h pour une sortie vélo. Wow ! Je me sens bien! Je ne pousse pas mais j’ai de bien meilleures jambes que ce matin. La ballade est très sympa. Sortie très douce, cadence élevée pendant 1h52.

Résumé des sorties

  • Course à pied
    • 1h00mn
    • 8.8 km
    • 6:51 mn/km
    • 140 bpm
    • 706 kcal
  • Vélo
    • 1h52mn
    • 47.6 km
    • 25.3 km/h
    • 131 bpm
    • 1173 kcal

Finalement un bonne journée!

Vendredi 14 mai

Une autre journée de repos… pas le temps de faire du sport. heu… il ne faut pas dire pas le temps, il est toujours possible de trouver 30mn pour s’entraîner. Je me permets donc de  changer: “pas l’envie de faire du sport”. Et oui il y a des jours comme ca.

Samedi 15 mai

Le matin commence comme souvent le samedi par un entraînement de natation. Les sessions sont simple: (10x50m) à faire 5 fois avec un repos de plus en plus long. L’idée est de garder le même tempo tout au long de la session (donc d’allonger le temps de repos 5,10,15 secondes). J’ai du raccourcir l’entraînement pour rentrer à la maison.

L’après midi, après acheter chez Franger Cycles, la vis pour le pédalier de mon Felt, je pars pour un entraînement de course à pied. L’objectif de la journée: 15km, en testant une nouvelle boisson énergétique et mes tablettes de sel.
Je me sens très bien, mes jambes sont légères et tournent bien. Très agréable! 15k à 5:26mn/km -si mon GPS est précis- Vraiment très bon.

J’ai bu 0.5 d’ Ergysport et 3 SaltStick…. Il semblerait que j’ai enfin trouvé la nutrition qui correspond à mon corps. Je vais de nouveau tester cela demain lors de la sortie vélo.

Résumé

  • Natation
    • 45 mn
    • 2.3 km
  • Course à pied
    • 1h21mn
    • 15 km
    • 5:26 mn/km
    • 140 bpm
    • 954 kcal

Je suis impressionné -et surpris- par ma session de course à pied… en la comparant à celle de jeudi.

Dimanche 16 mai

Me voila prêt à 9h, devant la piscine des Gloriettes. Une douzaine de membres du TCN sont sur le départ. Il y a un peu moins de monde que d’habitude car plusieurs athlètes ont participé ou participent à une compétion. (Sprint de Noirmoutier le samedi, ou sprint/courte distance de Dinan).

Il fait relativement frais (8-10 degrés), mais le ciel est bleu. Nous sommes chanceux, les prévisions étaient catastrophiques. Nous partons tranquillement (27/28km/h) je suis au milieu du paquet. Arrgh! Je n’aime vraiment pas pédaler en peloton. Je ne me sens pas à l’aise. Je n’ai vraiment pas âme d’un cycliste. Je suis très très attentif, trop, je suis quelque peu contracté sur mon guidon. Il faut que je me décontracte car mes épaules et mains vont fatigué. C’est d’ailleurs étonnant cette tension, car je n’ai jamais eu de problème en vélo. La seule fois ou j’ai eu un “accident” c’est lors de la grande descende de Wilfdlower 1/2 Ironman triathlon en 2005 ou mon vélo s’est mis à guidonner (mon compteur indiquait 90km/h…).

Je me décontracte, après quelques kilomètres,une fois sortie de Nantes. Nous sommes Sud Loire, plus à l’ouest par rapport à mes sorties habituelles. Très sympa. J’ai attaché mon SaltStick sur mon cadre, quelques personnes sont étonnées. J’explique mon besoin de “sel” mais aussi le fonctionnement de ce petit gadget. Il est vrai que le distributeur de pilule est vraiment très pratique.

Je suis parti avec 1.25 litre d’Ergysport et 6 capsule de sel. Je bois régulièrement (environ 1 gorgée toutes les 5/7 minutes) et prends ma première capsule au bout de 40mn. Après 1h45 de ballade je me sens bien, pas de fatigue. D’ailleurs je pousse un peu plus sur les sections planes (35-40km/h). Ca fait du bien de retrouver un peu de puissance. Mon coeur monte un peu trop (165/170) mais quel plaisir! Et encore je suis sur mon vélo de route: mauvaise position aéro, moins de puissance. Les quelques accélération ont été courte -5mn max- mais très agréables.

Nous arrivons finalement au Bac du Pelerin pour traverser la Loire. 10/15mn de repos. Nous sommes environs à 10km de la piscine. Le groupe rentre tranquillement avec le vent dans le dos. Une bonne façon de récupérer avant la course à pied. J’en profite pour faire quelques exercices: haute fréquence de pédalage (110tpm), pédalage à une jambe…

Le groupe éclate un peu en arrivant dans le centre de Nantes… Pour ma part je range le vélo dans le coffre de la voiture, enfile mes chaussure… et hop part pour une courte sortie à pied. Je n’ai pas pris le temps de regarder le nombre de kilomètres parcourus en vélo, mais nous avons pédalé pendant 3h01mn. Je ne sents pas de fatigue – pas de fatigue “anomale”- Ahhh je suis vraiment content, car je pense vraiment que la nouvelle boisson et les tablettes me permettent enfin de retrouver un peu d’endurance.

Je coure sans regarder ma montre, juste aux sensations. Je me base sur ma respiration. Je suis sur l’Ile de Nantes, je prends les 3 derniers kilomètres du marathon.Je me souviens que je n’étais vraiment pas très en forme il y a 2 semaines. Rien à voir avec ma forme du moment. Je ralentis un peu car je m’essouffle, le vent de face me fatigue. Ca y est j’ai le vent dans le dos. Je passe sur le pont Anne de Bretagne sans trop ralentir.

Voila, c’est fini: 19mn, 3.9km… Hmm je suis qd meme surpris par cette performance; car si mon GPS est précis j’ai couru à 5:03mn/km à 144bpm de moyenne. Je ne sais pas si c’est   exact mais je garde ca! Car “C’est bon pour le moral… C’est bon bon!”; oui je sais mes références musicales sont souvent médiocres. N’est-ce pas Virginie?

Résumé

  • Vélo
    • 3h01mn
    • 83.4 km
    • 27.6 km/h (sans prendre en compte les arrêts)
    • 122 bpm
    • 1681 kcal
  • Course à pied
    • 19:42mn
    • 3.9 km
    • 5:03 mn/km
    • 144 bpm

Pour faire simple: très bonne journée; assez fatigante, j’ai du faire une sieste d’environ 1h dans l’après midi pour bien récupérer.





Nouvelles chaussures, Nouvelles Sensations.. oui j’ai pris mon pied!

14 05 2010

Mardi 11 mai; après une journée de travail assez longue je pars courir à 20heures. Je chausse mes nouvelles Mizuno.

Mes quoi? mes Mizuno Wave Ultima, mes chaussures de running. En fait j’en suis à ma troisième paire en 1 an. J’ai mis pas mal de temps à trouver la bonne paire de chaussures. En Californie j’ai couru pendant 4 ans avec des Brooks, que je trouve plus difficelement en France, je suis donc parti à la recherche de nouvelles chaussure… Endurance Shop de Nantes m’a vraiment bien conseillé et aidé à trouver chaussure correspondant a mon gabarit et mon type de foulée. Les Wave Ultima sont vraiment très bonnes. Virginie, coure elle aussi avec des Mizuno, des Wave Rider si je me souviens bien. Leur seul défaut elles s’affaissent un peu rapidement (à mon goût.). Je change donc de paire lorsque je trouve que le maintien et la semelle ne retiennent plus assez mon pied… Il était temps. D’ailleurs j’aurais du changé 3/4 semaines avant le marathon, pour courir dans des chaussures plus confortables.
Me voila bien installé dans mes nouvelles chaussures, quelle différence ! Il était vraiment grand temps de changer. Je pars sans objectif particulier, pas le temps, ou l’envie de regarder le contenu du plan d’entraînement de Rodolphe le coach du TCN. Je sais que demain mercredi c’est jour de repos, ca tombe très bien je dois aller passer la journée sur Paris et ne serais pas de retour sur Nantes avant 22/23heures. Je pars pour mon parcours de 10km habituel. Autant en vélo j’essaie de varier les parcours, je m’aperçois qu’en course à pied j’aime avoir mes repères, et donc prend la plupart du temps le même chemin. Je décide de ne pas regarder ma montre, une sortie « pure » tout aux sensations.
Je me sens bien, mes pieds dans mes nouveaux chaussons de course. Tout est différent l’accroche de la semelle sur le bitume, le maintien latéral du pied, et bien entendu, l’amorti de la semelle. Partie assez importante pour moi car avec mes 92/93 kg et une attaque située sur le talon/milieu du pied il me faut je pense pas mal d’amorti pour éviter les blessures.  Il est vrai qu’il y a tout un mouvement autour de la course pieds nus, je trouve ça intéressant mais je n’arrive pas a modifier ma foulée pour atterrir sur l’avant du pied et donc me servir de l’amorti naturel de la jambe; et après tout je ne suis meme pas certain que ce soit meilleur pour moi. Je n’ai jusqu’ici jamais été blessé, n’ai pas de problème articulaire ou musculaire, tout en étant en surpoids!
Me voici à peu près à la moitié du parcours, je ne peux m’empêcher de regarder ma montre, car je me sens vraiment bien et ai l’impression de pas trop mal courir. Effectivement ma montre affiche 27mn, alors que par le passé je suis plutôt à 29/30mn. Je continu mon petit bonhomme de chemin, très content de cette sortie.
Cet entraînement me fait le plus grand bien, je suis arrivé à la maison assez fatigué, tendu un peu sur les nerfs. Virginie n’a d’ailleurs pas manqué de me le faire savoir. Et après 30mn d’exercice au plein air me voici calmé.
La seconde partie du parcours est ma préférée, une petite route boisée, très calme sans voiture et sans bruit. Me voici de retour dans le village, il ne me reste que 2 kilomètres à faire… J’hésite à prolonger la sortie, mais ne préfère pas.
Je rentre donc à la maison: 10km en 55mn, et reposé. Reposé car une bonne séance permet vraiment d’évacuer le stress de la journée  -que ce soit le stress « mental » ou « physique » (mauvaise posture, conduite, …-
Lorsque je discute avec des collègues je mets souvent en avant les bienfaits du sports en insistant tout autant sur le coté physique que mental. Un très bon moyen pour équilibrer ma vie personnelle et professionnelle -chose que j’ai beaucoup de mal à faire selon Virginie- Et je ne pense pas que mon travail en pâtisse bien au contraire – autre sujet… autre post-

Résume de la sortie:
  • 55:13 mn

  • 10 km

  • 5:31 mn/km

  • 145bpm

  • 693kcal






    Un début de journée difficile… et une fin très agréable

    12 05 2010
    Samedi 8 Mai 2010.
    Jour férié, la piscine n’est pas ouverte. Je décide donc de partir tot sur la route pour une sortie vélo. Je pars vers 7h30, sur mon Felt S22. Il fait froid, j’éspère me réchauffer rapidement. Après 25mn je m’aperçois qu’il manque une vis sur mon pédalier… Il s’agit de la vis qui fixe la manivelle sur le pédalier, un élément important non? Je décide de faire demi tour pour ne pas abîmer le pédalier. Me voilà de retour à la maison après à peine 50mn d’entraînement, je suis frigorifié, le crachin m’a vraiment refroidi. Je préfère en rester la, car je ne me sens pas repartir pour 2 heures…
    En fin d’après midi je pars de nouveau sur la route mais cette fois avec mon  vélo de route. Il fait bien plus doux ce que ce matin. Je roule tranquillement pendant un 2 heures, 57km au compteur. Je pose le vélo, enfile mes chaussures de course à pied et pars pour un footing autour de la maison.
    Je suis agréablement surpris par les sensations, je n’ai pas les jambes molles, pas de douleur. Je ne cours pas très vite mais je me sens bien. Je cours pendant 25mn sans difficulté.
    Cela fait plaisir de retrouvé des sensations de triathlète, surtout à quelques semaines de ma première course.
    Il faut maintenant que je trouve une vis pour réparer mon vélo de contre la montre. Je ne sais pas quels sont les distributeurs/revendeurs FullSpeadAhead(FSA). Je commence ma quête en envoyant des mails à plusieurs magasins.




    Une semaine tranquille avant le marathon

    2 05 2010

    Dernière semaine avant le marathon de Nantes, qui a lieu le 2 mai.

    Mardi 27 avril :

    Course à pied le matin autour de la maison: 5km en 32mn. Je me sens bien.  Je ne pousse pas, afin de ne pas me fatiguer pour la fin de semaine, mais aussi pour récupérer de la longue randonnée cycliste de dimanche. J’ajoute 3 jours de pistes pour calibrer mon footpod S3. Le midi natation, difficile après 4 semaines sans vraiment pratiquer cette discipline de façon sérieuse: 50 minutes.

    Résumé de la journée:

    • Course à pied:
      • 32mn
      • 5km
      • 6:30 mn/km
      • 142 bpm
      • 391 kcal
    • Natation
      • 50mn
      • 2.2km

    Mercredi 28 avril :

    Le soir, et oui il fait jour tard et c’est très bien, je sors le vélo de triathlon (mon bon « vieux » Felt S22 2004 ), pour une sortie de 1h22mn. Cela fait un certain temps que je n’avais pas sorti ce vélo. Le programme de la sortie est simple 30mn facile, 30mn un peu plus dur puis récupération facile.  Afin de me créer des repères pour mes prochaines sorties en contre la montre je choisis une boucle de 16km. Premier tour: 30.7 km/h de moyenne à 134bpm. Le deuxième tour : 32.5 à 140bpm. Je suis content d’être passé au dessus des 30km/h sans trop forcer. On verra lors de mon prochain et premier triathlon à Laval fin main (Distance Olympique…).

    Résumé de la sortie vélo:

    • 1h25mn
    • 42.km
    • 29.4 km/h
    • 858 kcal
    • 128bpm

    Jeudi 29 avril:

    Sortie course à pied matinale, un peu fatigué pour 39mn. Le midi je suis allé nager pendant 43mn.

    Résumé de la journée:

    • Course à pied:
      • 39mn
      • 6.1km
      • 6:32mn/km
      • 136bpm
    • Natation
      • 43mn
      • environ 2km

    Une bonne semaine avant la course de dimanche. Peut être un peu trop?

      • 440kcal




    Belle Sortie: Soleil, Chaleur et belles foulées

    24 04 2010

    Depuis mon retour de Guadeloupe mercredi, je suis plutôt chanceux, il faut très beau. Ce matin il fait même assez chaud. Je pars courir à 11h30, Virgine vient de terminer son entraînement. Nous ne pouvons pas courir ensemble car il faut garder les enfants.

    Je pars tranquillement, Malo m’accompagne en vélo. Mes mollets sont un peu douloureux, quelques courbatures suite à la sortie d’hier soir. Je me dirige vers le marais de Goulaine, les chemins boisés sont très agréables avec cette chaleur. J’apercois plusieurs panneaux de signalisation indiquant le chemin d’une randonnée cyclotouriste…. Par chance je rencontre les personnes qui installent ces panneaux, j’en profite pour demander le lieu et l’heure du départ de cette ballade: demain à Vertou a partir de 7h30, avec les distances suivantes: 50,75,100km, il s’agit de la « 35eme Entre Loire Sèvre et Maine« . Voila donc le programme pour demain matin! Voici 1h00 que je cours, j’arrive à la petite difficulté du parcours, une petite bosse, avec une montée d’environ 600m.

    Voila j’arrive à la maison, après 1h15 d’effort sous le soleil:

    • 1h15mn
    • 13.3km
    • 5:42mn/km
    • 146 bpm
    • 961 kcal

    Le parcours du jour:





    Compte Rendu: Trail du Vignoble Nantais – 17km nocture

    2 03 2010

    Samedi 27 février, 17h30, il est temps d’aller chercher mon dossard. Je pars avec Philippe et Céline qui vont partager cette course avec moi. Philippe est un habitué des trails, et des courses de nuit, Céline elle à dejà fait du trail, mais jamais couru de nuit (en course). Pour ma part tout est nouveau: premier trail, et première course de nuit.

    Dans le gymnase du Lycée Briacé, je récupère mon dossard. Je suis un peu anxieux, me voila face au mur. Le temps n’est pas bon: il pleut, le terrain va être difficile. J’ai eu l’occasion durant mes entraînement de courir dans les vignes sous la pluie: de la boue partout; il ne faisait pas nuit! Je ne suis pas très bavard. Nous repartons vers la maison pour nous reposer et nous préparer.

    Il pleut, je ne sais pas trop comment m’habiller. Je choisis de ne pas trop me couvrir et surtout pas de blouson « pluie »; car il me sera difficile de courir « a fond » pendant 2 heures dans une étuve 😉 . Je choisis donc : un pantalon long et léger, un haut chaud mais peu épais (pour qu’il ne s’alourdisse pas une fois mouiller, et une casquette pour me protéger du soleil,… heu pardon de la pluie, éviter d’avoir trop de gouttes sur mes lunettes. Je regrette une fois de plus de ne pas avoir, comme tout procrastinateur, pris rendez vous pour avoir des lentilles. Ca y est, 19h00 nous partons pour rejoindre la ligne de départ.

    Il pleut, le vent est frais. J’ai mis ma lampe frontale, et m’aperçois qu’elle est vraiment pas très puissante par rapport à celles qui sont autour de moi. On verra bien (ou ne verra pas d’ailleurs). Nous sommes sur la ligne de départ, devant le château de Briacé. Le départ doit être donné à 20h, nous partons un peu en retard, frigorifiés.

    Ca y est les fauves sont lâchés!

    Ca glisse! Je suis content d’avoir acheté à Noël des chaussures de trail le pied est mieux tenu, les semelles accroche mieux. Bon, pour le moment pas de problème de visibilité, mais il faut rester très vigilant. Car je regarde en bas, et ne vois pas les danger « arriver » par exemple des poteaux ou douves. Mais le groupe crie « attention! »… Ce qui est à la fois bien mais également stressant. Je cours avec Céline, Philippe lui est déjà parti loin devant. Je me sens bien, et surtout très heureux d’être là!

    Je coure un peu en mode ‘panique’, doucement mais je ne sais pas trop quel rythme prendre. Je sors du parc du lycée. C’est parti, beaucoup de ‘bruit’, les faisceaux lumineux se reflètent dans les chasubles ‘fluos’. Je ne sais toujours pas si ma lampe est suffisante ou pas; car des personnes autour de moi ont vraiment des lampes puissantes qui éclairent très bien le terrain. La vague de coureur est maintenant dans les vignes, il y a de l’eau partout. Je coure dans la boue et l’eau. Une personne tombe devant moi, je l’évite de justesse. Je ne vois plus Céline, il me semble avoir accéléré mais en fait je ne suis même pas certain. Je me concentre sur mes foulées, en posant les pieds ‘où il faut’. Ce qui ne veut pas dire grand chose.

    J’ai strictement aucune idée de la vitesse à laquelle je coure, de la distance parcourue, ceci pour pas mal de raisons: impossible de suivre la distance « on zigzague » tout le temps, impossible de se baser sur les sensations car je pousse plus fort que d’habitude -ma foulée est complètement différente dans ces conditions difficiles. Les personnes devant moi crient « ahhh, ohh, attention »… Je lève les yeux… Il y a un bouchon, car il faut traverser une ruisseau, gonfler par la pluie. Le courant n’est pas très fort, mais c’est assez profond. J’ai de l’eau jusqu’au haut des cuisses. Je ne sens pas la température, je trouve cette expérience très bonne. Je ne m’y attendais pas mais c’est vraiment top! Je me demande ce que nous ont prévu les organisateurs. Ca monte, en fait depuis le début j’ai l’impression d’avoir couru sur un faut plat montant.

    Apres ces quelques minutes (5?10?20?40? aucune idée) nous sommes maintenant plus ou moins dans une grande file indienne. C’est plus agréable. Je m’aperçois maintenant que ma lampe n’est vraiment pas suffisante. En plus de ca, mes lunettes sont pleines de buées/gouttes ce qui ne facilite pas trop ma course. Mais honnêtement cela ne me dérange pas trop car je n’ai pas trop peur de tomber. Si je tombe la boue et l’eau vont bien amortir ma chute (mais pas mon amour propre).

    Les zigzags dans les vignes continuent, il faut faire attentions aux différents fossés, je ne me sens pas capable des les enjamber, trop peur de glisser. Je préfère descendre doucement et les passer tranquillement. Les personnes autour de moi font la même chose. Je profite des petites portions de route que nous empruntons de temps en temps pour accélérer. A chaque carrefour entre route et chemin des bénévoles, eux aussi mouillés, nous indiquent la route et nous protège des voitures. Merci !  Par moment, en arrivant dan certains virage je me trouve « seul », il m’est difficile de trouver mon chemin. Je profite d’un de ces moment pour me retourner. Wow ! C’est vraiment amusant de voir toutes ces lampes. Bon ca va je ne suis pas dernier 🙂 Me voila rassurer. Mais malgré tout, je suis un peu décu car j’ai l’impression de me faire doublé sans doubler personne.

    Le chemin monte de plus en plus, je ralenti, puis me met à marcher. Je suis le premier à marcher parmi dans le groupe. Mais tous les coureurs, un à un, se mettent également à marcher. Ca monte vraiment dur, et longtemps. Je n’arrive vraiment pas à savoir ou on est. En haut de la cote, il y a des maisons avec des supporters. Ca fait du bien. Le ravitaillement arrive je ne m’arrête pas, mais profite des pates de fruits et de la boisson que j’ai avec moi.

    Ca descend plus maintenant, très bien, j’essaie de tenir mon rythme. Ca y est je double quelques personnes. Aie, ça ralentit! A ben évidemment, je chemin est très etroit et assez « dangereux, car nous sommes au bord d’une rivière avec un chemin minuscule, des arbres, branches,… et je ne vois strictement rien. Je demande a la personne derrière moi de passer devant. Sa lampe éclaire notre chemin de croix. Nous ne sommes même plus sur le chemin mais dans la rivière directement, c’est plus simple comme cela! Ca y est après avoir traverser quelques ponts en bois/béton… me voila de retour sur des chemins « classiques » dans les vignes. Vraiment superbe ce passage, physique, technique et amusant.

    Ca remonte, je commence a sentir la fatigue, je ne veux pas regarder ma montre, car je ne veux pas savoir et si jamais je n’avais couru que 7km? Je monte lentement mais sûrement avec de toute petite foulées. Lors d’un changement de terrain: chemin en gravillon/goudron vers chemin de terre boueux, je me prends les pieds dans un caillou et me rattrape de justesse. Je ne vois vraiment pas bien la structure du sol.

    Le terrain est plat, avec environ 20cm d’eau dans les ornières, j’en profite pour accélérer, je n’ai pas peur de me faire mal. Je redouble quelques personnes qui m’ont doublé dans la montée précédente. Quel plaisir!

    En haut d’une cote, un bénévole crie ca y est, il vous reste 1km. Ai-je bien compris? Hmm ca me parait bizarre. Cette fois je regarde ma montre, je vois 14km. Ok bon aller je continue « tranquillement ». Maintenant que je sais ce qu’il me reste à courir je suis rassuré. Une descente sur un chemin pierreux, je ne me sens pas à l’aise. Je suis seul la personne devant moi est à peu près a ??? mètres; en fait aucune idée, je sais juste que je ne le vois plus :). Le terrain change, la terre est très meuble, je ne peux pas courir, je marche pendant quelques mètres.

    J’arrive au Landreau, une personne me double et comme moi ne sait pas ou aller, il reste 1.5 km. Des bénévoles nous indiquent le chemin. Le terrain est assez dur, et nous permet de courir vite. J’essaie de rester en contact avec la personne qui vient de passer. Il est trop rapide. Me voila seul de nouveau, je ne vois plus rien, j’essaie avec ou sans lunette, ca ne change rien. Je rattrape une personne, la double, et elle éclaire mon chemin. Nous traversons des champs avec de grosses douves les séparant. Cette dernière partie est difficile, on coure 10m , saute, et repart. Très amusant!

    Nous arrivons proche du lycée, donc proche de l’arrivée. Je demande à mon compagnon d’arrivée s’il distingue le chemin car moi je ne vois plus rien. Il confirme je me mets à ses cotés. Nous rentrons dans le parc, suivons des barrières, mais étonnement nous sommes les seuls coureurs, toutes les autres personnes autour de nous marchent, et ont donc terminé la course. Je demande à un finisher, la position de la ligne d’arrivée, il nous indique le chemin…Ahh voila je la vois, on accélère. Nous passons par dessus les barrières, et oui nous n’étions plus sur le chemin, et franchissons la ligne !

    Ca y est je viens de terminer ma première course nature nocturne  en 1h44mn. Je suis très content. Je ne sens pas encore la fatigue, juste la joie d’en terminer. Je recherche tout en me nourrissant au bar Philippe et Céline que je ne trouve pas. Je retrouve Céline par hasard et nous nous dirigeons vers le parking ou Philippe nous attend frigorifié dans la voiture. Nous sommes tous les 3 contents de notre course.

    La soirée s’est terminée par une bonne douche chaude, et un très bon repas préparé par Virginie, qui cette fois ne courait pas.

    Le trail est organisé par des professeurs du Lycée du Briacé, ou se trouve le départ et l’arrivée. Un grand merci à cette équipe et à tous les bénévoles.

    Les résultats sont en ligne sur le site Sport Innovation:

    • 231ème sur 425 classés (déçu de ne pas être dans la première moitié… voici mon prochain objectif)
    • 1h44mn pour les 17.1 km, soit 9.8 km/h de moyenne
    • dans ma catégorie, Senior Homme, je termine 124eme sur 171 classés (aie!).




    Un mois de février sur les chapeaux de roues

    24 02 2010

    Du 1er au 7 février

    Mardi, un entraînement de natation très agréable: 51mn, environ 2.5km. Nager est vraiment très bon après la longue sortie du dimanche précèdent.

    Mercredi, le midi Virginie et moi courons 25mn lentement. Le soir je fais un entraînement court (22mn) de home trainer. J’ai du mal à rester plus longtemps. Il faut que je planifie des entraînements « structurés » pour etre plus efficace. Si vous connaissez des sessions « home trainer » sympa n’hésitez pas à les poster en commentaire.

    Jeudi, natation le midi, 2.4km en 47mn. Le soir une sortie fractionnée de 47mn (8.5km), le travail spécifique : 8*1.30 rapide (30 secondes de récupération )

    Samedi, entraînement matinal de natation 47mn/2.4km. L’après midi, une sortie courte (et trop lente à mon gout) en vélo 1h06mn, 30.1km. (26.1 km/h…. vraiment trop lent)

    Dimanche: Sortie un peu plus longue de course à pied 1h22,14.8km. Un ballade très sympa au sud de la maison, et un rythme intéressant 5:33mn/km.

    Du 8 au 14 février

    Lundi, course à pied rapide le matin: 10.5km à 5:17mn/km (55:32mn), ca fait du bien de pousser un peu de temps en temps. Il faut que je trouve un 10km à faire en course! Le midi entrainement de natation, 2.5km/52mn.

    Vendredi: natation 56mn/2.6km

    Une semaine vraiment « molle ». En fait j’étais très pris par mon travail avant de partir en vacances.. le 13 Mais bon les vacances en Guadeloupe sont reportées en raison de la fermeture de l’aéroport de Point à Pitre. Un volcan d’une île voisine a envoyé un nuage de centre sur la Guadeloupe… Nous avons préféré reporter nos vacances plutôt que partir la bas sans pouvoir passer du temps dehors. Virginie et moi avons passé le week end sur Paris mais il nous n’avons pas pu courir, car nos valises ne contenaient que des shorts/tshirts, incompatible avec les températures glaciales de cette saint Valentin.

    Du 15 au 21 février

    Quelques jours de vacances…. yeah!

    Lundi, une sortie en amoureux, lente agréable: 9.3km en 1h04

    Mardi, je profite de ces vacances pour sortir le vélo, quel bonheur ! quelle lenteur! 43.8km en 1h37 , 26.9 de moyenne. C’est un peu mieux; mais il faut que j’arrive rapidement à rouler a 30km/h ou plus de moyenne!

    Mercredi, une autre sortie vélo: 2h06/55.3km. Sortie agréable malgré le froid et le vent.

    Jeudi: reprise du travail! Sortie course à pied le midi. Très sympa: 1h01mn 10.9km. Le soir entraînement de natation, cette fois dans la piscine Durantiere de Nantes. Bassin de 25m , eau (trop) chaude, ca change! 2.5km en 1h02, beaucoup de variation dans les exercices (respiration, rythme, bras, jambes…). Je prends vraiment de plus en plus de plaisir à nager.

    Vendredi: Une sortie le midi avec Virginie, course « plaisir » 7.3km à 6:25mn/km.

    Samedi: journée fractionné ! Une peu de focus sur la vitesse, et la position en course. J’ai donc organisé ma sortie de la façon suivante: 20mn d’échauffement,avec Virginie qui elle aussi fait une sortie factionnée), lent/très lent : 7mn/km. Ensuite 5 fois 3mn rapide, 1mn récupération, pour les parties rapide voici la vitesse moyenne de chaque portion: 4:46mn/km-159bpm , 4:42mn/km , 4:33mn/km-165bpm- 4:46mn/km-163, 4:38mn/km-163. Je termine par 22mn de récupération. Vraiment content de cette sortie !

    Dimanche: Sortie vélo avec le TCN





    Une semaine « difficile »

    31 01 2010

    Le semaine est difficile, du point de vue sportif, car je me déplace pas mal : Mardi: Bruxelles, Mercredi, Jeudi, Vendredi: Paris/Cergy.

    Lundi: je n’ai pas de temps pour aller nager le midi, je dois profiter de ma seule journée nantaise de la semaine pour préparer les autres journées de la semaine. Je trouve le temps le soir pour remonter sur mon home trainer. Je pédale pendant 30mn très agréable, je remercie mon iPod :)

    Mardi: longue journée de travail et de voyage. Je ne peux donc pas faire de sport.

    Mercredi: je me lève tôt pour aller sur Cergy, pff 1h30 de transport (Metro, RER, Bus), il me faut plus de temps pour rejoindre le site de mon client que pour aller a Bruxelles. Le soir je termine relativement tôt, ce qui me permet d’aller courir le soir sur la coulée verte. Il fait très froid, mais je ne sens bien. Je cours 9.6km en 51mn. Je suis assez content. Je travaille toute la nuit, cela compromet grandement l’entraînement du lendemain.

    Jeudi: Nada! Trop fatigué

    Vendredi : Je me lève tôt et pars courir à 5h30. Je cours 9km en 52mn. La sortie est difficile. Je sens la fatigue de la semaine qui s’accumule. La journée de travail se termine tard, ce qui fait que j’arrive à la maison à23h30, très fatigué.

    Samedi : Nada, je n’ai pas réussi à me réveiller tôt. Par principe je ne mets pas de réveil le week end ! La journée est très occupée: le matin je donne des cours à la fac, et l’après midi je visite la future école de mon fils qui rentre en 6ème l’année prochaine. Et je profite du reste de l’après midi pour me reposer.

    Dimanche: Virginie et moi avons prévu une sortie longue, très longue même: entre 27 et 30 kilomètres. Nous avons chacun nos objectifs personnels pour cette sortie. Virginie désire se rassurer sur sa capacité à finir un marathon; il est certain que courir 75% d’un marathon aide. C’est d’ailleurs comme cela qu’en 2005, Tim Sheeper, m’avait préparé à l’IronMan. Pour ma part, cette sortie va m’aider a travailler mon endurance musculaire, car je garde un très mauvais souvenir du marathon de La Rochelle. L’une des raisons de mon ‘échec’ c’est le manque de force dans les jambes. Les longues sorties permettent de se muscler et se rassurer. Il est ‘amusant’ de voir à quel point les avis diverges sur les sorties longues, celles qui dépassent les 2h30. De nombreux athlètes pensent que ce type d’entraînement n’est pas un bonne chose: risque de blessure, trop de fatigue, … Pour ma part je ne suis pas tout à fait d’accord avec ça, le tout est de bien se connaître: ne pas forcer durant la sortie; bien s’alimenter et s’hydrater avant, pendant, après; se reposer (sieste, journée ‘off’), et reprendre l’entraînement doucement.

    Virginie a choisi de faire un aller-retour, pour nous permettre de courir en terrain connu. Je n’aime pas trop revenir sur mes pas, mais il est vrai que le parcours qu’elle me propose est intéressant. Nous connaissons bien le parcours, et notamment ses difficultés (2 bosses), le kilométrage, … Lors d‘une sortie longue de décembre (25km) nous avions eu un passage à vide autour du 17eme kilomètre, notamment car nous n’avions pas de repère sur la distance à faire avant de terminer la sortie. C’est pourquoi je trouve l’idée de Virginie très bonne, bien meilleure que la mienne qui ést de faire 2 boucles de 15 kilomètres, avec le risque de s’arrêter au bout du premier tour.

    Nous partons donc tranquillement. La sortie est vraiment très agréable, nous discutons tout au long de la première partie du parcours. Sur le pont de Thouaé, au 11ème kilomètre, un petit groupe du TCN (Triathlon Club Nantais) en vélo nous double en nous supportant. C’est amusant de voir à quel point un peu de « support » re-motive. Alors chers lecteurs, n’hésitez pas lorsque vous voyez des coureurs à leur lancer un petit « bon courage, bravo! », je suis certains que cela leur fera du bien également.

    Au 15ème kilomètres, nous faisons demi-tour après quelques étirements. Je me sens vraiment bien, Virginie aussi. Les jambes ne sont pas lourdes du tout, le rythme est assez tranquille 6:30mn/km. J’aimerais, mais je rêve, pouvoir tenir ce rythme pendant les 56km du trail du golfe. Nous repartons doucement. Le moral est toujours au beau fixe. Nous passons le semi-marathon en pleine forme. Je suis un peu plus rapide que Virginie dans les cotes, mais sans plus. Nous parlons un peu moins, la fatigue s’installe. Le 25ème kilomètre arrive, au point le plus haut de notre parcours. Il faut maintenant « descendre »: courir en descente est douloureux après 2h30 de course. Pieds, Mollets, Cuisses me font mal. Je vois que Virginie souffre également. Je lui dit « Il ne reste plus que 4 kilomètres, et que du plat, nous y sommes presque« . Nous continuons notre petit bonhomme de chemin. Notre rythme est moins régulier, Virginie comme moi accélère et ralenti de façon aléatoire. En fait ces changements de rythme permettent de varier un peu la foulée et donc de se « reposer », car en changeant un peu la foulée, les fibres musculaire utilisées ne sont pas les mêmes tout le temps, c’est pour cela que je parle de repos. Nous accélérons sur les 2 derniers kilomètres. J’ai mal aux pieds, mais nous y sommes presque.

    Nous arrivons à la maison: 29.6km en 3h10mn de promenade active. Nous sommes vraiment content d’avoir terminé, sans être complètement cassé. Nous profitons de l’après midi pour nous reposer: bon déjeuner à base de pâtes, 2/3 kilomètres de marche pour récupérer, étirements, ré-hydratation, … Je sens que je vais bien dormir ce soir.

    Résumé de la sortie

    • 3h10mn
    • 29.6 km
    • 134 bpm
    • 2084 kcal
    • 6:25 mn/km
    • 110m d’ascension




    Une bonne fin de semaine

    24 01 2010
    Jeudi, je n’ai pas eu la possibilité de m’entraîner. Difficile lorsqu’on passe plus de 4 heures dans les transports (2h de train pour rejoindre paris puis plus de 2h de RER pour rejoindre Cergy, et revenir dormir sur Paris le soir). Dommage Patrice et moi avions prévu une sortie. Je me suis invité chez Patrice et Isa pour le dîner et la nuit.
    Vendredi, je me lève tôt, après une trop courte nuit. Je me suis couché a 1h30, et levé a 5h. Pas la peine d’attendre Patrice, je vois qu’il s’est couché à 4h30. Bon me voila en “terra incognita”: Les Lilas, très proche banlieue de Paris. J’ai pris le temps hier soir de regarder avec Patrice les stades présents aux alentours, il y en mais il y a de fortes chance que ces stades soient fermés à cette heure. Wow! Il fait froid! Je pars donc tranquillement, vers un stade. Zut! C’est fermé. Je vais donc erré dans cette ville inconnue. Il a plein de petites maisons, c’est très joli. Les voitures ne me gênent pas, pas une âme! Je descends le long du cimetière, grande pente, il va falloir remonter. Me voici de nouveau sur le plat, je me sens plutôt bien malgré le peu de repos. Ca y est ça remonte. Je me retrouve cote à cote avec un bus. On fait la course? Le bus est arrêté, occupé à charger les travailleurs du petit jour, j’en profite pour accélérer. Ca y est le bus me rattrape, je ne ralenti pas – je vous rappelle que la rue monte-. Le bus s’arrête de nouveau, je le double, Oué!!!! Et ça continue jusqu’à la porte des Lilas où nos routes se séparent. Après 35mn de course je me retrouve, par hasard devant ma chambre d’hôte… je continue mon petit bonhomme de chemin, encore quelques minutes. Je passe par de très étroites ruelles. Me voici de retour à l’appartement après 43mn et 7.9km de ballade. Tout compte fait cette sortie était plutôt agréable. Je n’aime généralement pas courir en ville mais ce matin j’étais tout seul, le terrain était varié, et j’ai découvert quelques jolies rues.
    Samedi, ce week-end va être très occupé: entraînement et compétition de Judo pour Briac le samedi, et tournoi de hockey pour Malo et Corentin le dimanche. Avant de prendre mon role de chauffeur, je commence le week end par une séance de natation. Une fois de plus Rodolphe nous a préparé un entraînement très varié, et amusant. J’ai donc nagé 45mn, et fait environ 2100 mètres. La journée passe très vite Briac a gagné sa première médaille et est monté sur la seconde marche du podium dans sa pool. Je suis fier de lui! Je ne vous cache pas que pour l’instant je ne comprends rien à la façon dont les points sont comptabilisés. Je profile de la fin d’après midi pour aller courir. Je me sens bien, je rallonge un peu la boucle habituelle, pour faire 11.6km en 1h06mn. Je suis content d’avoir fait deux entraînements dans la journée et ne pas trop me sentir fatigué.
    Dimanche, après avoir passé la matinée à Angers avec Malo et Corentin pour leur tournoi de hockey, me voila de retour à la maison. Je pars courir pour une sortie longue en début d’après midi (14h). Il fait assez frais, mais il ne pleut pas. La sortie est vraiment agréable. Je prends des routes assez larges et donc ennuyeuses. Pourquoi? Car selon moi c’est un moyen de se forger un moral d’acier. Lors de ma préparation pour l’IronMan en 2005 je faisais énormément de sortie de ce type que ce soit en vélo ou course à pied (longues lignes droites), cela m’avais permis de ne pas souffrir d’ennui pendant les moments de solitudes lors de la course. Je passe donc par Le Pallet et remonte vers Vallet. J’arrive à Vallet au bout d’une heure, je sens vraiment bien après 11km de course. J’essaie donc de rester a cette vitesse pour le retour. Malgré les petites bosses, je maintien cette vitesse et mon coeur n’accélère pas trop. Je suis content du résultat: 1h33mn pour 17.4km
    Résumé de la semaine:
    • Course à pied
      • 5h57mn
      • 65.5km
    • Natation
      • 1h35mn
      • 4.2km